CANADA – MEURTRE DE SA FEMME ET SES BEAUX-PARENTS : Début du procès de Mauricien Shakti Ramsurrun

À Gatineau, au Canada, hier, a débuté le procès devant jury du Mauricien Shakti Ramsurrun, 33 ans. Il est accusé d’avoir tué, le 23 mai 2012, sa femme, Anne-Katherine Powers, la mère de celle-ci, Louise Leboeuf, et son beau-père, Claude Lévesque. Il y a quelques semaines, note Le journal de Montréal, qui fait état de l’affaire, « les avocats de Shakti Ramsurrun ont tenté de faire avorter le procès… »
Les avocats de Shakti Ramsurrun, originaire de Belle-Mare, souhaitaient « lui redonner sa liberté en vertu de l’arrêt Jordan, en raison des délais trop longs de justice. Ce que le juge a refusé », relate Le Journal de Montréal. Le procès a donc débuté hier, à Gatineau, Ottawa.
Pour rappel, cette macabre affaire se déroule le 23 mai 2012. Les corps d’Anne-Katherine Powers (21 ans), de sa mère, Louise Leboeuf, et de son beau-père, Claude Lévesque, sont découverts sans vie et dans une mare de sang, dans une résidence d’Aylmer. Hier, au démarrage du procès, la Couronne a avisé le jury qu’aucune photo décrivant la scène du crime ne serait montrée parce que les clichés sont très difficiles à voir. Pas moins de 13 blessures avaient été répertoriées sur le corps du beau-père, 35 sur la belle-mère, et 37 sur Anne-Katherine Powers.
Shakti Ramsurrun avait fait la connaissance d’Anne-Katherine Powers en 2010. Le Mauricien travaille sur un bateau de croisière quand il rencontre sa future épouse. Le courant passe, tant et si bien qu’Anne-Katherine Powers débarque à Maurice un an après leur rencontre. Leur relation passe au cap supérieur. Le couple se pose temporairement à Maurice. Entre-temps, un garçon, prénommé Aryan, naîtra de leur union.
C’est peu après la naissance de leur fils que le conte de fée d’Anne-Katherine Powers a viré au drame. La mère est rentrée au Canada tandis que Shakti Ramsurrun entreprenait des démarches d’immigration. Dès son arrivée au Canada, les choses se seraient rapidement gâtées : Anne-Katherine Powers reprochait à son mari de continuer à entretenir une relation via un réseau social avec son ex, une Mauricienne. Le couple battait de l’aile et a fini par se séparer.
Au moment du crime, Shakti Ramsurrun travaillait dans un club de golf situé à l’arrière de sa maison. C’est d’ailleurs dans ce voisinage que la police Canadienne l’avait appréhendé en 2012. Il se trouvait à bord d’un véhicule appartenant à ses ex-beaux parents et avait son enfant avec lui.

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