LE CAS CHISTY : Le MTC n’a pas enfreint son propre règlement

Imran Chisty peut être engagé à monter un autre cheval que celui de Rameshwar Gujadhur, à condition que ce dernier soit d’accord. C’est la principale information qu’on tirera de la rencontre qui a eu lieu entre le Mauritius Turf Club et la Gambling Regulatory Authority. En fait, il faut ici faire ressortir que la GRA n’avait aucune décision à prendre dans cette affaire. Cette instance a seulement voulu écouter les arguments du conseil légal du MTC, Me Gavin Glover. Elle a démandé au MTC de revoir et d’amender le règlement G 1 de ses Directions Of Racing vu que les premières phrases qui font référence à l’état de la situation d’un foreign jockey n’a plus sa raison d’être. Le terme foreign Jockey doit être remplacé par non citizen. Imran Chisty, étant marié à une Mauricienne, pourra toujours être associé à d’autres chevaux que ceux de son employeur avec l’accord de ce dernier.
Le cas Chisty n’est pas une tempête dans un verre d’eau. Il y avait bien lieu de s’interroger à ce sujet. Ce qu’il fallait savoir est si le Mauritius Turf Club avait enfreint son propre règlement, la section G 1 de ses Directions Of Racing, en permettant à un foreign jockey de monter pour un autre établissement que celui qui l’emploie.
Que s’est-il passé au juste, Imran Chisty est employé par l’établissement Rameshwar Gujadhur. D’après le règlement G 1 des Directions Of Racing, “No foreign jockey shall be authorised to ride at trackwork and/or in races unless he is in possession of an work and residence permit. No foreign jockey employed by a trainer shall be allowed to ride for another trainer in a race except if it is a group race and he is second jockey or he is called upon to act as an emergency replacement.”
Or, Imran Chisty est marié à une citoyenne du pays. D’après les lois du pays, Imran Chisty reste un non citizen, mais possède de facto un permis de résidence de par son mariage, et ce, d’après la section 51 (c)  du ministère de l’Emploi. Il n’a aussi pas besoin d’un permis de travail pour exercer son métier.
La Gambling Regulatory Authority a été alertée du fait que le jockey était en selle sur certains des chevaux de l’entraîneur Shailesh Ramdin samedi dernier. Selon nos recoupements d’informations, un membre de la GRA a téléphoné au MTC samedi dernier pour lui demander de prendre les dispositions nécessaires car l’association d’Imran Chisty à d’autres chevaux de son employeur était contraire à ses propres réglements. Selon cette même source, le MTC a décidé d’aller de l’avant et ne pas modifier le programme de la 25e journée après avoir pris l’avis de son conseiller légal.
Une rencontre était prévue lundi dernier, mais n’a pu avoir lieu que le lendemain, soit mardi. Le Mauritius Turf Club a dépêché son président Jeenarain Soobagrah, le General Manager Benoît Halbwachs et son assistant Khalid Rawat ainsi que le Chief Stipe Stéphane de Chalain et le conseil légal Me Gavin Glover. Ce dernier a donné son point de vue sur tout l’aspect légal qu’il y a autour de l’embauche d’Imran Chisty. La GRA n’a eu aucune décision à prendre, mais a demandé au MTC de revoir et d’amender le règlement G1.
Ce qui vient cependant à dire que suite à l’amendement de la section G 1 des Directions Of Racing, qu’un non citizen jockey qui possède un permis de résidence et un permis de travail pourra toujours monter les chevaux d’un autre entraîneur si son employeur lui en donne l’aval.

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