CASELA WORLD OF ADVENTURES: Cinq dromadaires reçoivent les visiteurs

Depuis hier, les visiteurs du parc Casela World of Adventures peuvent admirer cinq dromadaires, qui font désormais partie des attractions. Arrivés au pays il y a trois mois, ces animaux ont été maintenus en quarantaine pendant 40 jours avant de poursuivre une période d’apprivoisement. Dans un proche avenir, le parc prévoit des interactions avec les visiteurs. Par la suite, des balades à dos de dromadaires seront organisées.
Après les girafes fin 2014 et la surprise tant attendue de l’arrivée de deux rhinocéros et de deux hippopotames durant la première moitié de 2015, les visiteurs ont maintenant l’occasion de voir des dromadaires (dotés d’une seule bosse, contre deux pour les chameaux), qui sont arrivés au pays par bateau directement du Kenya. Ali et Arafat, les deux mâles, impressionnants de par leur taille, ainsi que Joséphine, Sarah et Zaïra, les trois femelles, étaient mercredi encore en période d’adaptation dans un enclos inaccessible au public.
Alors que le véhicule s’approchait de l’enclos à proximité des girafes, rien ne  laissait présager la présence des dromadaires. Ceux-ci, majestueux, silencieux et imperturbables, observaient l’arrivée de leurs hôtes aux côtés des dresseurs, anciens palefreniers formés par le directeur et propriétaire du Safari Adventures, Graëme Bristow. Curieuses, les girafes, quant à elles, lorsqu’elles ne broutent pas, et habituées aujourd’hui aux visiteurs, passent tantôt leur temps auprès de la plate-forme d’observation, tantôt observent ce qui se passe chez leurs nouveaux voisins.
Mercredi, les dromadaires semblaient fin prêts pour recevoir les visiteurs, évoluant quasi naturellement parmi les hommes. Une familiarité qui rassurera certainement le visiteur lorsqu’il aura la possibilité d’interagir avec eux, car, dans un premier temps, ils seront accessibles seulement pour l’observation. Pour l’interaction, il est cependant conseillé de ne pas rester derrière l’animal, car, à tout moment, il peut se mettre à ruer, fait ressortir un dresseur au Mauricien. Même s’il n’y a rien de « méchant » dans ce geste, le poids de ce corps massif peut blesser le visiteur. Pour ceux qui souhaitent les toucher ou les caresser, il est conseillé de le faire d’une main ferme, mais, dans tous les cas de figure, il convient d’attendre les consignes des dresseurs avant de s’approcher d’un animal ou de le toucher. Très vite, l’occasion sera aussi donnée aux intéressés de faire des balades à dos de dromadaires, troisième étape de la découverte de cet animal, habitué aux déserts.
La monte sera accessible aux visiteurs à partir de 10 ans. Le but : « Donner l’occasion aux Mauriciens de découvrir des animaux qu’ils ne connaissent pas », selon M. Bristow. Il précise : « Le climat de l’ouest est tout à fait adéquat pour ces animaux, car plus ou moins comparable à celui qu’ils connaissent. Ce sont aussi des animaux qui s’adaptent facilement. » Et de préciser qu’ils ont grandi en captivité. « Les dromadaires, poursuit-il, broutent l’herbe ou mangent des feuilles des arbres à longueur de journée. Et dans l’après-midi, ils sont nourris avec la même nourriture que l’on donne aux chevaux, mais avec des compléments. »
A 16 h, ils sont quotidiennement conduits hors de leur enclos pour être nourris. C’est avec beaucoup d’allure que, un après l’autre, ils partent accompagnés de leurs dresseurs. La caravane disparaît alors dans la savane de Rivière-Noire, au pied de la montagne Rempart.

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