CEHL MEEAH : « J’appelle les élus à ne pas voter le mini-amendement »

Le leader du Front Solidarité Mauricien (FSM) Cehl Meeah a appelé les parlementaires à ne pas voter le mini-amendement proposé par le Premier ministre Navin Ramgoolam, car « la nature de ce projet de loi évoque les craintes légitimes de sous-représentativité de certaines communautés ».
Lors d’une conférence de presse ce matin, Cehl Meeah a affirmé que les minorités « pe viv enn veritab traizon ». Il poursuit : « J’aurais aimé que le PM ne fasse pas voter le projet de loi cet après-midi et donne le temps à la population d’étudier les conséquences du nouvel amendement qui sera proposé avant de le ramener devant le Parlement. » Selon lui, il s’agit en effet d’un projet de loi « trop important » que pour « qu’il passe ainsi ». Rama Sithanen, dit-il, a lui-même qualifié ce projet de loi de « stupid », le leader du FSM demandant « alors why should this stupidity be presented to our Parliament ? ».
Cehl Meah a rappelé que sa position est claire : « Mes pieds ne sont pas dans deux bateaux. Jamais je ne voterai contre l’intérêt des minorités », a-t-il déclaré. Rappelant son intervention au Parlement de lundi dernier, le leader du FSM a lancé : « Mwa, mo pa fin fer zot kado. Mon électorat et la population ont compris bien de choses grâce à mon intervention. Ils ont compris qui défend les droits des minorités au Parlement. » Poursuivant, s’il admet avoir ses « défauts », il estime néanmoins que « la vérité reste la vérité ». Et d’ajouter : « There is a real fear outside me zot pe deklar sourd a la popilasyon. » Citant le Mahatma Gandhi, il dit encore : « Mem si ou enn sel, dir la verite. »
Le leader du FSM a également critiqué le leader de l’opposition, Paul Bérenger, qui, selon lui, « a perdu sa crédibilité », et ce à la fois « au sein de son propre électorat et dans les comités de son parti ». Selon lui, le Premier ministre et le leader de l’opposition ont mis en marche une grande campagne médiatique « pour faire avaler cette couleuvre à la population », terminant : « Et zot deklar zot ban grand demokrat ! »

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