CHAGOS : Lalit réclame l’arrêt de livraison d’agrégats

Lalit, une des organisations en première ligne de la lutte contre la militarisation nucléaire de l’océan Indien et dénonçant également la présence des Américains aux Chagos, réclame l’arrêt de la livraison des agrégats par des contracteurs mauriciens à Diego Garcia. En principe, une société mauricienne a bénéficié d’un contrat d’approvisionnement de quelque 40 000 tonnes d’agrégats dans le cadre des travaux d’infrastructure sur la base américaine.
Dans un communiqué émis à la mi-journée et portant le titre « Mauritian Rocks can go to Diego Garcia but Mauritian PM Cannot », Lalit demande au gouvernement de mettre un terme à ces exportations de matériaux de construction. Alain Ahvee de Lalit note qu’avec cette affaire « the Mauritian Prime Minister is making Mauritius not just look foolish but actually become a colluder in its own humiliation by the UK-USA occupiers of what is part of the Republic of Mauritius. We now have the absurd situation where the PTr-PMSD Government agrees to the supply of tons and tons of rocks to Diego Garcia, part of Mauritius, when the Prime Minister Navin Ramgoolam himself cannot go to this part of Mauritius. Mauritian rocks are welcome, but not Mauritian or even Chagossian-Mauritian people ».
Lalit souligne que la mise à execution de contrat d’approvisionnement intervient dans un contexte spécifique marqué par la renégociation du contrat de bail illégal entre Londres et Washington et la contestation devant l’UNCLOS Tribunal du projet de Londres visant à créer une Marine Protected Area aux Chagos en excluant la base militaire de Diego Garcia.
« Prime Minister Ramgoolam, at Davos a couple of days ago, went so far, again rightly, as to criticize Britain for declaring a Marine Protected Area with a filthy base adjacent to it. But, how can a Mauritian company then be allowed to supply rocks for the continued expansion of this military base, no doubt to destroy the pristine lagoon on Diego Garcia even further ? » se demande Lalit devant ce qu’il considère comme un outrage.

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