CINÉ-OPÉRA : La tragédie de Madama Butterfly

Friends of the Oper’art convie les amateurs d’art lyrique à la projection en haute définition surround sur grand écran de Madama Butterfly, tel qu’il a été créé et présenté au Metropolitan opera de New York. Cette projection, complétée par un reportage en coulisse au moment de l’entracte réalisé par un spécialiste de l’opéra, donne l’illusion d’être soi-même dans la salle tant l’image est précise et les gros plans nombreux. Rendez-vous est donné au public le 23 juin, à 19h30, au MCiné. L’entrée sur réservation est fixée à Rs 500 pour 3 h 18 d’émerveillement.
Madama Butterfly est bien sûr interprétée dans la langue de Giaccomo Puccini, en italien, mais des sous-titres en français permettront à ceux qui ne maîtrisent pas cette langue de mieux comprendre la poésie et le sens du texte ainsi mis en musique. Karel Mark Chichon assure la direction musicale sur une mise en scène d’Anthony Minghella. Cio Cio San ou Madama Butterfly est incarnée par la soprano Kristine Opolais, sa servante Suzuki est la mezzo soprano Maria Zifchak, tandis que rien moins que le ténor Roberto Alagna joue le rôle de B. F. Pinkerton, ce lieutenant de la marine des États-Unis.
L’intrigue de cet opéra, qui est assurément le plus célèbre du compositeur italien, se déroule dans le Japon du début du XXe siècle. Le lieutenant américain Pinkerton épouse Cio-Cio-San, une jeune geisha, mais il quitte inexplicablement le pays le lendemain de leur nuit de noce, sans donner de nouvelle. Or, la jeune femme a été reniée par sa famille pour avoir abandonné sa religion suite à ce mariage. Trois ans plus tard, Pinkerton est rentré aux États-Unis et Cio-Cio-San refuse d’oublier celui dont elle a enfanté un fils… Le consul américain ne peut lui faire entendre raison et combattre son obstination. Pinkerton reviendra au Japon, accompagné de son épouse américaine, dans le but de récupérer l’enfant de Madame Butterfly. Cio-Cio-San cède et le lui donne finalement. Et elle se suicide !
Les airs les plus célèbres de Madama Butterfly sont par exemple Viene la sera à l’acte I, un duo entre Madame Butterfly et celui qu’elle aime, Pinkerton, Un bel di, vedremo ou encore Che tua madredovra, deux airs de Madama Butterfly tous deux interprétés à l’acte II, ainsi encore que Con onormuore, qu’elle interprète au troisième acte.

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