CJSOI – 9ES JEUX À DJIBOUTI EN JANVIER 2014: Visite des infrastructures les 21 et 22 courants

Après 2009, une équipe d’ experts de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien (CJSOI) se rendra à Djibouti ce mois-ci dans le cadre de l’organisation des 9es Jeux prévus en janvier 2014. L’objectif sera de voir les infrastructures existantes et surtout les lieux d’hébergement que propose le comité organisateur. Après cette visite prévue sur deux jours (21 et 22), les experts de la CJSOI se réuniront du 23 au 25 du même mois, à Djibouti toujours, pour examiner les différents rapports.
C’est le secrétaire général de la CJSOI, le Mauricien Ram Lollchand, qui dirigera cette mission à Djibouti. Il aura à ses côtés la Réunionnaise Véronique Sauvageot, inspectrice de la Jeunesse et des Sports à l’île soeur et le Seychellois Alain Volcère, Chief Executive du Seychelles National Sports Council. Pour Ram Lollchand, cette visite sera très importante dans le cadre de la tenue des 9es Jeux. « Certes, nous avions déjà eu l’occasion de voir les infrastructures en 2009, lors de la réunion ministérielle. Il n’empêche qu’à cette époque, il n’était pas encore question que les Jeux se tiennent à Djibouti. Ce pays n’était d’ailleurs même pas candidat. Ce n’est qu’en 2011, lors de la réunion ministérielle pendant les Jeux des Îles aux Seychelles, que Djibouti s’est porté candidat », a-t-il déclaré.
Lors de la visite en 2009, Ram Lollchand se souvient de l’existence d’un stade aux normes internationales du style Anjalay Coopen de Belle Vue, avec presque la même capacité d’accueil. Il y a également une piste synthétique pour la tenue des compétitions d’athlétisme. Le SG de la CJSOI a ajouté avoir également visité un gymnase, mais qui n’a pas de grande capacité d’accueil. « Je ne pense pas que Djibouti aura de gros problèmes au niveau des infrastructures. Nous devons toutefois nous assurer que la compétition de handball puisse se tenir dans de bonnes conditions. »
Pour Ram Lollchand, le plus important sera de voir ce que proposent les Djiboutiens en terme d’hébergements. « Le comité organisateur a proposé d’héberger les athlètes et les entraîneurs dans des résidences militaires et nous tenons à voir de visu de quoi il  retourne. Nous allons également voir les facilités mises en place en ce qui concerne la restauration et le service médical entre autres », a-t-il fait remarquer.
Une rencontre est aussi prévue avec le Commissaire des Jeux, à savoir Mao Ahmed Farah. Ram Lollchand a également demandé que les responsables de la direction technique et sportive soient présents à cette session de travail. Il en profitera également pour avoir de plus amples détails en ce qui concerne les cérémonies d’ouverture et de clôture. En attendant, les dirigeants djiboutiens ont dévoilé le logo de ces 9es Jeux le 15 février dernier et ce, après avoir lancé un concours national à l’intention des jeunes.
D’autre part, il sera beaucoup question de l’état  des préparatifs de ces Jeux lors de la réunion des experts. Selon Ram Lollchand, les sept pays membres présents (Maurice, La Réunion, Seychelles, Madagascar, Comores, Mayotte et Djibouti) pourront aussi faire des observations sur les règlements techniques et sportives. Il convient de souligner qu’une copie de ces règlements avait été distribuée en avril de l’année dernière. A noter que les Comores et Djibouti auront à soumettre leurs engagements quantitatifs pour ces Jeux.
A ce jour, l’île de La Réunion (délégation de 72 personnes), Mayotte (72 personnes), Maurice, Madagascar et les Seychelles (les trois pays seront au complet avec 114 personnes chacun) ont déjà fait le nécessaire à ce sujet. Pour rappel, La Réunion ne participera pas à la compétition de handball féminin, alors que Mayotte ne sera pas présente en masculin. Hormis le handball, des compétitions en athlétisme, en football masculin et en tennis de table sont également au programme des Jeux. Au niveau de la section jeunesse, les activités toucheront l’Assemblée des Jeunes, le théâtre et la partie musique et orchestre. Il n’y aura pas de journalisme dans la mesure où, comme en 2011 aux Comores, ce pays n’a pas la logistique nécessaire pour aller dans ce sens.  « Cela fait que nous avons demandé que des dispositions soient prises pour que les résultats et autres articles liés aux Jeux soient publiés dans un journal local », a fait ressortir Ram Lollchand.
45°c en juillet-août à Djibouti
Par ailleurs, les Jeux de Djibouti ne se dérouleront pas pendant la période juillet-août comme cela a toujours été le cas et ce, en raison de conditions climatiques. Cela en raison de la forte chaleur. Selon Ram Lollchand, la température atteint les 45 degrés et même plus en cette période de l’année ! C’est pour cette raison que ces Jeux ont été programmés du 17 au 24 janvier 2014, une période où la température oscille entre les 25 et 30 degrés. Pour rappel, Djibouti est situé au nord de la frontière de l’Éthiopie et pour s’y rendre, il faut passer soit par Dubaï, soit par Nairobi (Kenya).
A noter que les experts de la CJSOI se pencheront également sur le projet d’organisation des 10èmes Jeux que compte organiser Mayotte en 2016. Les Comores feront eux le bilan des Jeux de 2012. La boucle sera ainsi bouclée à l’issue des Jeux mahorais et ce, après l’organisation des premiers Jeux à Maurice en 1995. Car alors, tous les pays  membres auront organisé chacun une édition de cette manifestation sportive et culturelle réservée aux jeunes de la région des moins de 18 ans

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