Cluny : les habitants réclament la présence des élus pour un constat

Le passage d’une centaine de camions d’ordures, selon Madhvi Domur, la présidente du village de Cluny, est la principale préoccupation des habitants de la localité. « Les routes menant au centre d’enfouissement de Mare-Chicose ont déjà commencé à se fissurer sous le poids des bennes à ordures. Il est grand temps que toutes les parties prenantes de la gestion des déchets viennent sur place pour un constat avant qu’il ne soit trop tard. Chacun doit prendre ses responsabilités », prévient-elle.

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Selon le conseiller Iswarduth Juggurnath, outre l’insécurité routière, les habitants sont incommodés par l’odeur que dégagent les déchets « et ceux qui tombent en route à cause de la vitesse ». Le va-et-vient de bennes, chargées à ras bord, est le quotidien des habitants. « Ils sont constamment exposés à de graves accidents, et plus particulièrement les enfants qui fréquentent une école maternelle et l’école primaire de la localité. Certains écoliers ne veulent pas aller à l’école.

Ils ont peur de la circulation », soutient le conseiller Juggurnath. « Il n’y a pas que les enfants, les adultes sont aussi concernés. La route est étroite. Deux véhicules arrivent difficilement à circuler dans chaque tournant. » Un conducteur, qui habite la localité, abonde dans le même sens que la présidente du conseil du village. « Étant moi même conducteur, j’ai peur pour mes enfants. Certains roulent à tombeau ouvert. Ils ne se rendent pas compte du danger qu’ils courent si leurs freins lâchaient après la rentrée ou la sortie des classes. Je préfère ne pas imaginer ! » Que proposent-ils comme solution. « Il ne faut pas se leurrer et s’attendre à la fermeture du centre d’enfouissement. Ce n’est pas pour demain.

Il faut inviter nos élus pour qu’ils viennent sur place avec des ingénieurs de la Road Development Unit après les heures de classes. Zot pou bizin reazir ! » Le conseiller se rappelle encore de cette rencontre qui a eu lieu bien avant les dernières élections générales, alors que les candidats étaient venus écouter les doléances des habitants de la région. « Mai narien pa finn fer. Sitiasion finn ress parey. »

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