COMMISSION ELECTORALE – TABLE RONDE, HIER APRÈS-MIDI : Débats houleux sur les oriflammes et banderoles

Les candidats à la partielle du No 18 (Belle-Rose/ Quatre-Bornes) ainsi que leur directeur de campagne se sont réunis hier autour d’une table avec les membres de l’Electoral Supervisory Commission pour passer en revue la tenue de la campagne jusqu’à l’échéance du 17 décembre. Les discussions ont vite tourné sur le besoin d’utiliser des oriflammes, banderoles ou autres billboards, qui tendent à polluer la ville des fleurs. Si certains appellent à un consensus entre les différentes parties pour tout enlever, d’autres ne partagent pas le même avis, soutenant que cela affecterait leur visibilité.
Le commissaire électoral, Irfan Rahman, a tenu cette réunion pour rappeler le code de conduite à respecter pour cette campagne à Belle-Rose/Quatre-Bornes. Il a par ailleurs soutenu qu’il y aura trois “polling stations” additionnels – soit à la Quatre-Bornes SSS, à la Sodnac SSS et au Gaëtan Raynal State College – et que des “special needs voting room” seront mises à la disposition des électeurs ayant des problèmes de santé ou d’autres contraintes. Expliquant les procédures qui seront adoptées le jour du vote et au moment du décompte, il a indiqué que la liste des agents devra être finalisée avant le 11 décembre et que ces derniers ne pourront porter de vêtements avec le symbole de leur parti, quoi qu’il n’y ait aucun problème à en porter les couleurs. Les véhicules portant le symbole du candidat ne seront également pas autorisés.
Au moment des questions, l’utilisation d’oriflammes et de banderoles est vite devenue le sujet de discorde. Le leader du Reform Party, Roshi Badhain, a ainsi introduit une requête à la commission électorale pour que les oriflammes et banderoles soient retirées « afin de garder la ville des fleurs propre ». Il a toutefois recommandé que banderoles et oriflammes soient uniquement utilisées « lorsqu’il y a une activité » avant d’être retirées par la suite. Ce à quoi Pramode Jaddoo devait alors rétorquer : « Vous avez été le premier à placer des banderoles ! ».
Arvin Boolell, qui a fait part de son approbation pour se débarrasser des banderoles et oriflammes, a pour sa part demandé qu’il y ait un « consensus absolu » entre candidats. « En tant que candidat rouge, je m’engage à ne plus placer d’oriflammes et de banderoles. Si tous ceux qui sont présents sont d’accord, alors trouvons un consensus, avec des signatures, et dès demain, on enlève tout ! » Un des candidats, Ashiq Persand, a cependant fait part de son désaccord, soutenant que les partis traditionnels « ont déjà placé leurs couleurs dans tous les recoins de la circonscription » et qu’ils ont déjà « une longueur d’avance sur les autres candidats ». Ajay Gunness, directeur de campagne du MMM, a pour sa part précisé que le parti mauve respectera l’accord, mais qu’il « faudra que quelqu’un fasse le premier pas ».
Kugan Parapen, candidat de Rezistans ek Alternativ, a demandé à « respecter les électeurs » et « d’évoluer » dans la manière de mener campagne, avant d’ajouter : « Pa ziss fatig zot lizie ! » Il a par ailleurs fait état de rumeurs selon lesquelles le gouvernement « faisait pression sur les fonctionnaires » pour qu’ils ne votent pas.
D’autres candidats se sont, eux, insurgés contre le fait qu’ils ne subissent pas le même traitement que les candidats des grands partis politiques avec les médias. Le commissaire de police Mario Nobin, également présent à la réunion, a soutenu que la police « veille au grain » quant à tout écart lors de cette campagne et que des actions ont déjà été prises pour certains délits commis. Un pamphlet a été distribué aux candidats pour les avertir des délits qui pouvaient être commis lors de cette campagne.

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