CONFÉRENCE: Débattre le passé pour comprendre le présent

Une conférence internationale réunissant des universitaires d’établissements étrangers de renom a lieu actuellement au Mahatma Gandhi Institute à Moka. Cette plate-forme, axée sur l’île Maurice contemporaine, traite plusieurs aspects de notre société. « Il est important de connaître le passé de notre île pour comprendre l’évolution de la société d’aujourd’hui », a déclaré hier le Dr Gopauloo, chef du département School of Mauritian and Area Studies au MGI.
Le Dr David Lincoln de l’Université de Cape Town, le Pr Uma Khotari de l’Université de Manchester, le Pr Thoams Hylland Eriksen de l’Université de Oslo et le Dr Shivraj Sohur du Harvard Medical School participent depuis hier, et ce jusqu’à demain, à une conférence sur l’évolution de la société mauricienne depuis son indépendance. L’anthropologie, l’interculturalité, la politique, la médecine et la loi sont les thèmes abordés durant ces trois jours.
Cette conférence, organisée à l’initiative du Centre d’études mauriciennes du MGI, de l’Université de Technologie de Maurice et du Mauritius Research Council, permet d’analyser la société mauricienne à travers la recherche, l’enseignement et des activités culturelles. Les quatre universitaires étrangers proposent ainsi dans leurs différentes interventions une panoplie de possibilités afin de comprendre en profondeur la société mauricienne contemporaine.
Le Dr Gopauloo a expliqué lors de l’ouverture de la conférence, hier au MGI, que cet événement est en ligne avec les objectifs du School of Mauritian and Area Studies en vue de « discover and learn about the rich history and culture of the Mauritius from the perspective of the different disciplines, and in the academic setting ». Le chef de ce département du MGI estime que la conférence créera une synergie afin de réunir sous le même toit chercheurs et universitaires pour échanger leurs connaissances et opinions sur l’île Maurice contemporaine. « I hope that it is the opening of new avenues for such academic meetings. »
Le ministre de l’Éducation tertiaire, pour sa part, a fait un bilan du progrès de Maurice depuis l’Indépendance. « It is when Sir Seewoosagur Ramgoolam provided free education in 1976 that it all started », a souligné Rajesh Jeetah. Et d’ajouter : « Maurice était alors sortie de sa dépendance de la production de la canne, privilégiant une économie diversifiée. Knowledge is another pillar of the mauritian economy that has made it stand where it is today. »
Pour transformer le pays en knowledge hub, a rappelé M. Jeetah, son ministère s’est lancé trois principaux défis : porter le taux d’inscription à l’université à 72 % dans les années à venir, avoir un diplômé dans chaque famille mauricienne d’ici à 2015 et augmenter la présence d’étudiants étrangers dans nos institutions tertiaires. Concernant ce dernier point, le gouvernement compte accueillir d’ici 2020 quelque 100 000 étudiants. Parallèlement, a annoncé le ministre, l’accès à l’éducation sera décentralisé. « Mauritius is developing fast and it is important that academics research on our society to understand what is happening if we want to position ourselves as a destination for tertiary education », a-t-il conclu.

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