Consultations : Les pompiers réclament une révision de leur grille salariale

La Government Services Employees Association (GSEA) Firefighters Cadre a soumis ses propositions au Pay Research Bureau (PRB), dont le rapport est attendu l’année prochaine. Le syndicat souhaite une révision complète de la grille salariale des pompiers car leurs responsabilités ont augmenté ces dernières années. Outre les incendies, ils sont aussi appelés à intervenir lors d’inondations et d’accidents, sans compter l’évaluation des bâtiments concernant les normes de sécurité. Autant de raisons, selon le syndicat, pour que les pompiers soient revalorisés dans leur travail.

- Publicité -

D’emblée, la GSEA Firefighters Cadre rappelle que depuis l’adoption de la nouvelle loi en 2013, les responsabilités des pompiers ont augmenté. « Avec le changement climatique et les inondations dans différents endroits de l’île chaque année, ils sont sur le qui-vive, sans oublier qu’ils doivent toujours circonscrire les incendies, aider à évacuer des personnes malades, intervenir en cas d’accidents graves, entre autres », dit Radhakrishna Sadien, président de la State Employees Federation, à laquelle appartient le syndicat des pompiers. Il souhaite ainsi que le PRB prenne cela en considération et « assume ses responsabilités. »

Pour sa part, Ashraf Buxoo, président de la GSEA Firefighters Cadre, rappelle qu’en 2015, le PRB avait proposé le poste de Lead Fire Fighters pour ceux ayant atteint 15 années de service. Il déplore le fait que le département n’ait pas appliqué cela et qu’il ait même fallu aller en cour. Pour le prochain PRB, l’accent a été mis sur le poste de Sub-Officer qui, selon le syndicat, devrait être automatique pour ceux atteignant 25 années de service. « Certains après 40 années de service n’ont jamais reçu une promotion. » De même, le syndicat souhaite une révision de la “risk allowance”, actuellement de Rs 487. Idem pour la “driving allowance” qui est de Rs 350. « Pour Rs 350, on est “accountable “pour un camion de Rs 10 M à 30 M. »

Pour sa part, Lindsay Sauterelle, secrétaire du syndicat, rappelle que suite à l’incendie de l’hypermarché Shoprite, le gouvernement avait décidé de revoir les conditions pour l’obtention des “fire certificates”. Dans ce contexte, des “regulations” devaient être publiées pour le renouvellement des certificats. Mais cela n’a pas été fait à ce jour. « La conséquence est que ceux dont les “fire certificates” arrivent à terme sont dans l’incertitude. Parmi eux, il y a des hôtels. Cela risque d’être le chaos total. »

Quant à Eshan Juwahir, membre de l’exécutif, il plaide pour que les camions des pompiers soient accompagnés d’un motard lors des urgences. Il témoigne de la difficulté de circuler avec les embouteillages sur les routes. Et en cas de retard, les pompiers sont pointés du doigt. Abondant dans le même sens, Neelesh Ramasawmy rappelle que les pompiers sont dispensés d’excès de vitesse lorsqu’ils se rendent sur un site, mais pas lorsqu’ils en reviennent. Or, ajoute-t-il, le service réclame que les pompiers retournent à la caserne au plus vite après une intervention.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -