COP 25 | à Madrid cette semaine – Maurice se félicite de l’élimination des centrales au charbon

Le SG de l’ONU, Antonio Guterres : « Plus de construction de nouvelles centrales électriques au charbon »

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Ivan Collendavelloo : « Nous avons déjà pris une décision dans ce sens depuis 2015 »

Alors que les débats concernant la limite de la hausse des températures à 1,5°C dominent la réunion de la COP 25, qui se tient actuellement à Madrid, en Espagne, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté les pays membres de l’Onu à ne plus construire de nouvelles centrales électriques à charbon à partir de 2020. « L’année prochaine, la construction de nouvelles centrales électriques au charbon devrait cesser et les pays devraient introduire un prix sur les émissions de carbone afin de prévenir les effets catastrophiques du changement climatique », a-t-il déclaré.

Cette question intéresse Maurice, dont une bonne partie de l’électricité est produite à partir du charbon par les IPP durant l’entrecoupe. Interrogé à ce sujet ce matin, le Premier ministre par intérim, Ivan Collendavelloo, a affirmé qu’une décision dans ce sens a été prise depuis 2015. Il a rappelé qu’il avait empêché que la construction de CTPower, approuvée par le gouvernement travailliste, puisse aller de l’avant. « J’avais pris à contre-pied le leader du MMM, Paul Bérenger, qui n’était pas contre l’utilisation partielle de charbon pour la production d’électricité », a-t-il affirmé.

Pour le secrétaire général des Nations Unies, la limite fixée pour l’utilisation du charbon a déjà été dépassée et a atteint le niveau de 280%. Il considère ainsi qu’un « réchauffement planétaire de 1,5°C causerait de graves dommages aux récifs tropicaux, mais si le réchauffement devait atteindre 2°C ou plus, il serait catastrophique pour la vie marine et les hommes ». Antonio Guterres ajoute que les efforts visant à limiter le réchauffement devraient « inclure une tarification du carbone qui reflète le coût réel des émissions, ainsi qu’une accélération de la fermeture des centrales au charbon et l’arrêt des projets de nouvelles centrales ».

Toujours à Madrid, lors d’une réunion, des chefs d’État et de gouvernements membres du Climate Vulnerable Forum (CVF) ont établi hier un lien entre la survie des pays vulnérables et les pays qui sont parties prenantes de l’accord de Paris. Ils estiment que de nouvelles contributions doivent être déterminées au niveau national d’ici 2020 pour préserver la limite du réchauffement de 1,5°C. Les dirigeants ont appelé à une décision de la COP 25 pour que toutes les nations adoptent des efforts plus ambitieux d’ici l’an prochain.

La réunion a mis en lumière la manière dont les pays vulnérables travaillaient afin de mobiliser USD 20 milliards de nouveaux fonds pour l’adaptation des énergies renouvelables à partir d’initiatives innovantes alors que les 48 membres du Forum continuaient à travailler sur la mise à niveau de l’ambition de leurs programmes pour 2020.

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