COROMANDEL : L’énigme des ossements humains en partie résolue

L’énigme des restes humains, dont un crâne, retrouvés sur un terrain en friche à Coromandel dans la soirée de mardi a été partiellement résolue avec les enquêteurs établissant l’identité de l’individu. Un Bus Pass retrouvé dans la poche d’une chemise se trouvant sur les lieux a permis l’identification de Soopayah Armoogum, 61 ans et habitant Beau-Bassin. Sa disparition avait été signalée par ses proches le 20 mars dernier. La dernière zone d’ombre à éclaircir sera de déterminer si cette affaire relève d’un foul play.
L’enquête a officiellement démarré mardi soir avec la découverte sur un terrain en friche se trouvant dans les parages de l’ex-Fonderie Raoul Harel Industry à la route Royale à Coromandel. D’abord, des restes humains en état de décomposition avancée ont été retrouvés à 2 mètres de l’artère principale. Avec l’aide de chiens renifleurs, les recherches qui se sont poursuivies jusqu’à fort tard devaient conduire à la découverte d’un crâne et d’une paire de savates en éponge 3 mètres plus loin.
L’enquête en vue d’identifier les restes humains a connu un coup d’accélérateur avec la découverte du Bus Pass de Soopayah Armoogum qui avait également un briquet et une somme de Rs 50 dans la poche droite de son pantalon. Grâce à ce document, la police devait établir les premiers contacts avec les proches de cet homme de 61 ans pour une identification formelle. Son fils Predee, 38 ans, s’est de ce fait rendu à la morgue de l’hôpital Jeetoo dans la journée d’hier pour compléter cette étape des formalités. Il devait parvenir sans difficultés à identifier les vêtements de son père et le Bus Pass présentant la photo de ce dernier.
Avec l’identité désormais établit, les enquêteurs devront maintenant déterminer comment le corps de Soopayah Armoogum s’est retrouvé à cet endroit. Toutefois ce volet, est-on tenté de dire, est des plus complexes avec le Police Medical Officer confirmant dans son rapport d’autopsie que « the cause of death to be undetermined ». Predee Armoogum a indiqué aux policiers que son père suivait un traitement du diabète par insuline et était un patient de l’hôpital Brown-Sequard. L’enquête se poursuit. 

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