Le Costa Rica bat l’Italie (1-0) et se qualifie.

Incroyables « Ticos » ! Alors qu’ils étaient très loin d’avoir la faveur des pronostics lors du tirage au sort de ce Mondial, les Costariciens ont crée une véritable sensation en obtenant ce vendredi leur qualification pour les 8e de finale. Leur succès (1-0) sur l’Italie, cinq jours après avoir déjà disposé de l’Uruguay (3-1) ne doit rien au hasard. Ce nouveau coup d’éclat des pensionnaires d’Amérique centrale apporte deux autres enseignements dans ce groupe D : l’Angleterre est désormais officiellement éliminée, et le match Uruguay-Italie désignera l’autre qualifié lors de la 3e journée.
Promus en 8e de finale pour la première fois depuis 1990, le Costa Rica ne doit cette qualification à personne d’autre qu’à lui-même. Loin d’avoir réalisé un hold-up, les « Ticos » ont utilisé ce vendredi la même recette que face à la Celeste. Leur 5-4-1 a parfaitement tenu la route, et le trio Ruiz-Campbell-Bolaños s’en est donné à coeur-joie. Si le début de match a été plutôt fermé, c’est aussi parce que la mise en place costaricienne a été parfaitement respectée. Ce sont mêmes eux qui ont eu la première alerte du match, un coup de tête non-cadré par Borges qui avait devancé Buffon (7e).
Balotelli manque l’immanquable
En résistant bien à la montée en puissance italienne, symbolisée par deux approches de Balotelli, un lob raté (31e) et une demi-volée captée par Navas (33e), le Costa Rica s’est donné les moyens de sa réussite. Profitant des tâtonnements transalpins, ils ont montré le bout des crampons jusqu’à faire mouche. Après un tir de Bolaños sorti du petit filet par Buffon (36e) et une tête renversée de Duarte à peine trop forte (43e), l’arbitre a choisi de ne pas siffler un contact litigieux de Chiellini avec Campbell dans les 18m italiens (44e). Dans la foulée, Ruiz reprenait de la tête au second poteau un centre au cordeau somptueux de Diaz. Le ballon a rebondi à l’intérieur avant de ressortir mais l’arbitre, peut-être secondé par la goal-line technology, prend cette fois la bonne décision et valide le but (0-1, 45e).
L’Italie passera sa deuxième mi-temps à courir vainement après le score. Malgré les entrées en jeu de Cassano et Insigne, les Italiens sont constamment restés sous la menace de Costariciens placés en position de contres rapides. Une frappe un peu trop enlevée de Darmian (51e) et un coup-franc direct de Pirlo sorti des poings par Navas (52e) ont été leurs seules approches concrètes. En alignant un seul attaquant (Balotelli) soutenu par des milieux plus relayeurs qu’offensifs (Candreva, Marchisio), Cesare Prandelli a opté pour une tactique frileuse qui lui a couté cher. Il devra réviser sa copie face à l’Uruguay, contre qui la Squadra Azzura jouera sa qualif’ dans un 16e de finale à faire saliver.

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