COUR INTERMÉDIAIRE : 15 mois de prison pour attouchements

Pour avoir commis un acte indécent sur la voie publique sur la personne d’une femme habitant Chemin-Grenier, un homme a été condamné par la magistrate Niroshini Ramsoondar, siégeant en cour criminelle intermédiaire, à purger une peine d’emprisonnement de 15 mois.
Selon l’accusation, qui était représentée par Me Medaven Armoogum, le délit a été commis le lundi de Pâques de 2010. En ce jour festif, la présumée victime, qui est âgée de 39 ans, soit cinq années de moins que l’accusé, avait choisi de se rendre chez des parents habitant la localité. Après avoir consommé quelques verres de boissons alcoolisées, elle s’est rendue sur la plage de Pointe-aux-Roches pour prendre un peu d’air. Mais elle s’est endormie et s’est réveillée vers 21 heures.
Constatant qu’à cette heure tardive elle ne pouvait plus compter sur un transport par autobus pour la ramener au village, elle a décidé de regagner son domicile à pied. Toujours selon la version de la poursuite basée sur celle de la femme, elle a été accostée par un individu. L’homme, il s’agissait en fait de l’accusé, l’a traînée de force en l’attrapant par le cou pour l’amener dans un champ de canne. L’homme a tenté d’enlever le pantalon que portait la femme afin qu’il puisse, selon elle, la violer. Mais il n’est pas parvenu à ses fins. La femme a lutté de toutes ses forces et il n’a pu que commettre des attouchements sur sa personne.
En cour, la femme, appelée à déposer, a maintenu cette version des faits. Elle a affirmé qu’elle a pu voir les traits de son agresseur grâce à la clarté de la lune, qui était pleine ce soir-là. Elle a expliqué qu’elle n’a pas osé crier, craignant que l’agresseur lui fasse plus de mal. Ce dernier, avant de la quitter, lui a demandé pardon. Quant à la victime, une fois libérée de l’emprise de son agresseur, elle a recherché de l’aide pour qu’elle soit conduite au poste de police du village et, de là, à l’hôpital de Souillac.
Dans sa déposition à la police, l’accusé a pour sa part nié avoir commis les actes indécents comme rapportés par la victime. Il a présenté comme alibi, le fait qu’il aurait passé la journée entière à la plage avec une cousine. Mais celle-ci n’a pas confirmé cet élément d’information de taille pour l’accusé. La magistrate a tout bonnement rejeté la version de l’accusé, et a conclu que celle de la victime est plus fiable.

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