CUREPIPE : Un cas d’attentat à la pudeur rapporté aux autorités après 4 ans

Une jeune fille de 12 ans, domiciliée à Calodyne, Grand-Gaube, est sortie de son mutisme quatre ans plus tard et c’est en présence de ses tantes qu’elle a soutenu au personnel du poste de police de Grand-Gaube, lundi dernier, avoir été victime d’attouchements, son agresseur étant nul autre que son grand-père paternel.
Les faits allégués remontent au 31 décembre 2011, à 17 h, lorsque les parents de la petite, alors âgée de 8 ans, les ont conduits, ses frères et elle, chez leurs grands-parents paternels, à Curepipe. Durant les minutes suivant son arrivée, la jeune fille raconte avoir d’abord accompagné sa grand-mère en voiture pour prendre l’une de ses tantes, invitée à dîner ce soir-là. Cependant, après le repas, sa grand-mère l’a laissée à la maison en allant raccompagner cette dernière. C’est le moment qu’aurait choisi son grand-père pour assouvir ses pulsions sexuelles, les frères de la gamine étant endormis. Elle raconte que son grand-père, qui était assis sur une chaise en bois se trouvant dans le hall d’entrée, l’a alors obligée à s’asseoir sur ses genoux et ce faisant, il s’est mis à l’embrasser et à lui lécher le cou et la joue, puis, lui a touché les parties intimes. Cependant, elle ne l’a repoussé que lorsqu’il a tenté d’introduire ses mains à l’intérieur de ses sous-vêtements. Son grand-père l’aurait alors conduite jusqu’à la chambre et l’a jetée sur le lit, avant de poursuivre les caresses. Lorsqu’il lui a demandé de lui toucher les parties intimes et qu’elle a résisté, il l’a ramenée jusqu’au hall d’entrée et l’a, une fois de plus, placée sur ses genoux. Il lui aurait caressé la poitrine jusqu’au moment où un bruit de moteur a retenti : sa grand-mère était rentrée. Menaçant la gamine d’envoyer son père en prison si elle racontait quoi que ce soit, son grand-père s’est alors rué vers sa chambre. Ce n’est que le lendemain matin, lorsque ses parents sont passés la récupérer, qu’elle s’est plainte de douleurs aux parties intimes auprès de son père et a confié à sa mère ce qui s’était passé. Ces derniers n’ont, toutefois, pas rapporté le cas aux autorités mais l’ont soumise à un suivi psychologique. Elle ajoute que celui-ci ne l’a, malheureusement, pas aidée et que ce traumatisme a affecté son parcours scolaire. Pour l’heure, son grand-père n’a pas encore été arrêté. La police poursuit l’enquête.

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