CYCLISME – A TUCSON AUX ETATS UNIS: Entraînement intensif et longue durée pour James Colin Mayer

James Colin Mayer aux Etats Unis, plus précisément à Tucson dans l’état de l’Arizona depuis la fin de décembre dernier. Le cycliste s’entraîne au sein d’un des centres de Carmichael Training System (CTS). Les centres CTS sont connus pour offrir des techniques d’entraînement très avancées. D’ailleurs, le septuple vainqueur du Tour de France, l’Américain Lance Armstrong, s’est toujours préparé en suivant les méthodes de CTS. Le coureur mauricien veut se donner les moyens de ses ambitions qui sont de signer pour une équipe professionnelle et de briller lors de compétitions importantes à l’avenir. Son retour à Maurice est prévu pour début mai.
Notre compatriote a pris quelques semaines pour s’adapter à la vie en Amérique mais dit avoir bien progressé depuis. L’emploi du temps au sein du centre de CTS est très strict. « Je me réveille tous les matins à 7 heures. Tout de suite, je remplis mon journal de bord que j’envoie par la suite à mon entraîneur, Jason Tullous. Je communique les détails concernant mon poids, mes pulsations, mes sensations et les heures de sommeil entre autres », confie James Colin Mayer. Le cycliste prend ensuite son petit déjeuner à 7h30. Il débute ses entraînements à 10h et rentre entre 13h et 15h. Puis, ce sera l’heure pour lui de se reposer. « J’utilise mon temps libre pour m’instruire sur la nutrition et les différentes méthodes d’entraînement », indique le coureur.
« A 19h30, le dîner est servi et une heure après, je fais une petite session d’étirements avant de m’endormir », ajoute JCM.
Le cycliste avoue que ce ne fut pas si facile de s’adapter à la vie à Tucson et qu’il n’était pas préparé pour le climat au départ. Mais après trois semaines, son adaptation s’est faite et il peut compter sur le soutien de sa mère qui a fait le déplacement également. « Le climat me convient désormais. Il fait beau tous les jours et la température varie entre 6 et 19 degrés », précise-t-il.
Pour le moment, James Colin se concentre sur ses entraînements et n’a pas encore fait de compétition. « Je n’ai pas encore fait de courses jusqu’à présent car je ne suis pas encore prêt pour cela. Il ne faut pas oublier le fait que j’ai été absent du peloton pendant une année et demie et j’ai donc du retard à rattraper. Il faut une grosse préparation pour faire des courses ici, ce n’est pas Maurice. Il y a des équipes fortes telles que Garmin Cervèlo, BMC entre autres », indique James Colin.
Mais celui-ci découvrira la compétition au début du mois de mars. Il s’alignera à la Tucson Bicycle Classic qui s’étalera sur trois jours, soit du 2 au 4 mars. Cette course comprend un prologue de 10 km, un circuit de 90 km et une étape en ligne de 130 km. Une mise en bouche qui promet !
« Je n’atteindrais pas le summum de ma forme dans l’immédiat, mais je dois dire que depuis ma participation au Tour de Maurice U23 (ndlr : épreuve qu’il a du reste remportée) l’année dernière, j’ai bien progressé », confie le cycliste.
James Colin Mayer a également fixé ses objectifs pour l’année 2012. Il veut bien figurer au Tour de Gila au Nouveau Mexique du 2 au 6 mai, le Tour de Bayern en Allemagne (23 au 27 mai), le Tour de Maurice et les Championnats d’Afrique des moins de 23 ans. Il ambitionne également d’intégrer une équipe professionnelle telle que NetApp Pro Team, MTN ou une autre formation qui lui permettra de s’aligner à des grands Tours comme le Giro ou le Tour de France, en 2013.
Même à des kilomètres de son île natale, James Colin n’oublie pas ceux qui l’ont toujours soutenu. « Ce n’est pas un hasard si je suis au centre CTS de Tucson. Il y a, certes, le potentiel et la volonté mais sans le soutien de mes proches, je n’y serais pas arrivé. Je tiens à remercier Patrick Piat, Harold, mon oncle et mentor, ma maman qui croit en moi et qui fait tout pour que je réussisse. Un grand merci à mes sponsors également que sont Bic, ENL Group et PnD contracting qui ont bien voulu investir en moi. Sans tout ce monde, je serais encore à Maurice à ne rien faire », dira en guise de conclusion un James Colin Mayer reconnaissant et déterminé.

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