DÉBATS PARLEMENTAIRES : On a sali la mémoire de SGD, selon Thierry Henry

Intervenant dans le cadre des débats parlementaires sur le Budget 2017-18 hier, le député Thierry Henry a estimé que « ce gouvernement a sali la mémoire de sir Gaëtan Duval qui a beaucoup fait pour Rodrigues ». Il faisait référence au changement d’appellation de l’aéroport de l’île vers son nom initial, Plaine Corail.
Le député du PMSD a déploré hier les arguments de la majorité lors de leurs interventions dans le cadre des débuts sur le budget qu’il considère comme « communaux et démagogiques » en remontant jusqu’à l’indépendance de Maurice. Il note que les élus de la majorité « ont oublié le scandale » des Amsterdam Boys et de « tant ranpli ar roupi », sous le gouvernement de sir Anerood Jugnauth, « pour ne citer que ceux-là », avant de noter que le présent gouvernement MSM/ML est secoué par une série de scandales. « Cela démontre le sérieux de ce gouvernement “l’imposte” », ironise-t-il.
Le député bleu affirme que la population « se sent bernée par le budget » et déplore « les promesses non tenues de l’année précédente ». Évoquant le cas des souscripteurs des plans de la BAI, il affirme qu’il « n’y a aucune proposition ni de solution pour eux ». Il met aussi en doute l’introduction d’une Negative Income Tax. « Est-ce que ceux qui touchent jusqu’à Rs 10 000 par mois seront payés jusqu’à Rs 1 000 de plus en 2018 ou est-ce que la proposition sera toujours valable ou sera-t-elle caduque ? », se demande-t-il, en relevant que le « rapport sur le salaire minimum est prévu pour janvier 2018 ». Il note qu’il « n’y a rien » concernant, le secteur financier. « Environ 20 000 emplois sont menacés dans le pays. Il y a un manque de stratégie économique », affirme-t-il.
Évoquant « la frustration des artistes », il note que leur demande pour qu’il y ait plus de 20 % de musique locale diffusée sur les ondes « n’a pas été prise en considération » par le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth, à qui il lance un appel pour renouer le dialogue avec eux autour d’une table d’artistes, estimant « qu’il n’est pas trop tard ». Selon lui, il pourra également aborder la question de paiement des droits d’auteur qui est toujours de « 68 sous » depuis 25 ans. « C’est aberrant », dit-il. Accueillant favorablement les mesures sur la rénovation du Plaza et de l’Hôtel de Ville de Curepipe, il déplore toutefois « que rien n’ait été prévu pour le Théâtre de Port-Louis ».

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