Des cours en bijouterie bientôt au Fashion and Design Institute

Les futurs étudiants du Fashion and Design Institute pourront entreprendre des études en bijouterie. En effet, cet établissement fusionnera bientôt avec l’école de bijouterie. Les procédures ont déjà été enclenchées.

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« Lorsqu’on parle de la mode, on ne peut la dissocier de la bijouterie », soutient le ministre de l’Industrie, Ashit Gungah, qui participait jeudi matin à l’ouverture des “open days” du Fashion and Design Institute, à Ébène. La décision de cette fusion émane d’une mesure annoncée dans le budget 2017/2018. Selon lui, les cours offerts par cette institution seront en ligne avec le développement qui s’opère à Maurice. Dans la foulée, il cite les « villes intelligentes » qui seront construites dans certaines régions du pays.

De son côté, l’Officer in Charge du FDI, Pushpanjali Luchoo, se réjouit de la décision du gouvernement de fusionner l’école de bijouterie et le FDI. Selon elle, on s’attend à ce que les officiers de cette école soient transférés au FDI pour débuter les nouveaux cours.
Par ailleurs, un cours menant à une licence est envisagé par l’institution. De plus, le FDI se prépare à devenir “awarding body” sous peu. En ce moment, les diplômes sont offerts par l’institution britannique Pearson. De nouveaux cours seront également bientôt offerts, dont la fabrication de chaussures et de sacs à main. Elle avance aussi que des petits cours seront dispensés au public d’ici deux mois et que le FDI fait « plus de cours pratiques que théoriques ». En ce moment, quelque 280 étudiants étudient au FDI. Et chaque année, 100 nouveaux étudiants se joignent à l’institution. La différence de cette année, c’est que des élèves de Grade 9 des écoles secondaires étaient aussi présents lors de la cérémonie.

Lors de cet événement, le ministre est également intervenu sur le projet d’une Oil Terminal Jetty à Albion, expliquant des discussions sont d’abord nécessaires pour que ce projet puisse se réaliser. « Nous sommes toujours au stade de l’étude », soutient le ministre de l’Industrie. Si ces études prendront du temps, soit jusqu’à la fin de l’année, elles s’avèrent, selon lui, nécessaires pour la prise de décisions. « Ce sont ces études qui nous permettront de prendre une décision si nous devons concrétiser le projet ou non », dit-il, avant de dire souhaiter que ces études soient positives pour aller de l’avant. Ce projet, selon Ashit Gungah, est « nécessaire, car d’ici 50 ans, il sera regrettable que ce projet ne soit pas réalisé ». Une fois les études terminées, des consultations entre les différentes parties prenantes et lui seront organisées pour « leur donner l’assurance que ce projet ne présentera aucun problème ».

« Il faut que nous fassions du pays un petroleum hub et un bunkering hub. Je donne l’assurance que nous ferons tout en respectant l’environnement », dit-il, précisant que les normes internationales seront respectées, tels l’Environnemental Protection Act. Et Ashit Gungah de mettre en avant que des destinations touristiques, comme les Seychelles ou Gibraltar, ont un stockage de produits pétroliers. Par ailleurs, le stockage de 25 000 tonnes métriques de produits pétroliers, soit 15 000 tonnes métriques d’essence et 10 000 autres de diesel à Mer-Rouge sera bientôt opérationnel. Le projet, dit-il, est presque arrivé à la phase de la fin de sa construction et, d’ici trois semaines, l’inauguration sera faite. Selon lui, ce projet « viendra assurer le pays en produits pétroliers si un navire prend du retard ».

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