Deux témoins identifient Polocco comme étant leur agresseur

Steeve Patrick Prinslet Serret, plus connu sous le sobriquet de Polocco, fait face à un procès en Cour intermédiaire aux côtés de sa sœur, Marie Cynthia Christelle Françoise, pour agression et pour avoir endommagé un véhicule et des vitres lors d’une altercation survenue à Sainte-Croix en 2012. Lors du procès, deux témoins – à savoir Claude Lindsay Eroolen, un chauffeur de taxi, et Jean Paul Désiré Prayag – ont confirmé que c’est bien Polocco qui les avait agressés. Ils ont ajouté que Marie Cynthia Christelle Françoise était aussi présente ce jour-là et qu’elle avait endommagé les vitres de la maison d’un des témoins.

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Selon les faits, Polocco est accusé d’avoir, le 2 décembre 2012, agressé Claude Lind- say Eroolen et, sous la deuxième charge, d’avoir endommagé sa voiture. Polocco est aussi poursuivi pour avoir agressé Jean Paul Désiré Prayag et avoir brisé des vitres de sa maison. Il lui est aussi reproché d’avoir endommagé la motocyclette de Jean Paul Désiré Prayag. Marie Cynthia Christelle Françoise, elle, était accusé d’avoir agi comme complice.

Le chauffeur de taxi avait expliqué qu’il avait eu une altercation avec Polocco alors qu’il lui demandait des explications sur son véhicule, qui portait des marques de rayures. C’est ainsi que Polocco aurait retiré une matraque et lui aurait asséné des coups à la tête. Jean Paul Désiré Prayag, qui tient une boutique dans la localité, affirme lui aussi avoir été agressé par Polocco ce jour-là et avoir dû se réfugier chez lui après s’être évanoui quelques instants. Il soutient que Christelle Françoise faisait partie des personnes qui lançaient des pierres sur les vitres de sa maison.

L’accusée, pour se défendre, avait pour sa part soutenu qu’elle était sur son lit ce jour-là et qu’elle ne pouvait marcher vu qu’elle avait pris des médicaments en raison de ses crises d’épilepsie. Les avocats de la défense, Mes Neelkanth Dulloo et Vinesh Boodhoo, ont, lors de leurs plaidoiries, rappelé qu’il n’y avait « pas de preuves concrètes » attestant que ce sont leurs clients qui ont agressé les deux hommes, de plus qu’ils ne leur avaient pas été donnés l’occasion de donner leur “defense statement” à la police pour consigner leur version des faits. La cour rendra son verdict le 25 avril.

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