DINESH BURRENCHOBAY (Currimjee Hospitality Management) : « La protection de l’environnement n’est pas le monopole de certains seulement »

Suite à nos articles de mercredi et d’hier faisant état d’une conférence de presse de la coalition Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL) durant laquelle celle-ci a réclamé au Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, une commission d’enquête « afin de faire toute la lumière sur les circonstances, conditions et procédures suivies concernant le projet d’hôtel à La Cambuse afin d’assurer la population que les choses ont lieu en pleine transparence et en toute légalité », le Managing Director de Currimjee Hospitality Management, Dinesh Burrenchobay, nous a fait parvenir la déclaration suivante que nous produisons dans son intégralité.
« On ne s’est pas réveillé un beau matin en 2016 et décider de faire une route à côté de Mare aux Songes. Les autorités ont avalisé le tracé de cette route qui est l’une des nombreuses conditions de notre bail, et suite à de nombreuses site visits tous les ministères concernés ont approuvé cette route. Le grand public et surtout les gens du Sud ont pleinement utilisé la route et le parking depuis qu’elle est ouverte. L’ancienne route étroite en terre et pas sécurisée est, rappelons-le, sur un terrain privé. D’ailleurs ceux qui sont contre la nouvelle route l’ont utilisé eux-mêmes et le parking, dimanche dernier ! Où étaient-ils quand le District Council a mis une notice sur un mois pour annoncer la nouvelle route avant de l’ouvrir ?
Le public a pleinement utilisé la plage publique de La Cambuse et a aussi pu voir que notre projet d’hôtel n’empiète pas sur la plage y compris les 1,5 arpent de State Land et cela depuis 2014. Pour la nouvelle route, nous sommes à plus de 30 mètres du wetland le plus proche ce qui fait que nous respectons la réglementation en vigueur. Nous sommes très contents que ceux qui nous critiquent reconnaissent maintenant qu’on respecte les règlements car après avoir dit qu’elle est en dessous des 30 m réglementaire, ils ont affirmé hier qu’elle est à 30 m, en fait elle est à 31,5 m comme mesuré par des experts. Leurs arguments changent en fonction du temps et surtout à chaque fois qu’on les contredit par des faits vérifiables. La route est aussi à plus de 200 mètres du bassin où les ossements de dodos avaient été retrouvés et le site de notre hôtel sera à plus de 750 m.
Pour ce qui est de la recommandation d’un scientifique proche des opposants et qui a aussi travaillé comme Consultant pour des firmes privées, il a été appelé comme témoin en cour et nos avocats auront la chance de démontrer ses contradictions. Les opposants continuent à faire des fausses allégations en faisant des amalgames. D’autre part, ils continuent à mettre en doute le travail des fonctionnaires et des autorités qui ont approuvé nos permis en mentionnant qu’il y a des zones d’ombre dans notre projet et aussi de nos équipes de professionnels et scientifiques.
Je ne comprends pas comment un projet qui a un setback de 100 m de la mer (contre 30 m pour les autres), qui plante 16 000 arbres endémiques sur 7 arpents et protège une dune de sable déjà en partie détruite par des constructions existantes à l’époque de la Royal Navy, qui a déjà planté 350 arbres endémiques sur une route publique avec 59 lampes photovoltaïques, qui n’aura pas de sport motorisé dans le lagon, qui prendra le soin de connecter les effluents des toilettes publiques et ceux du Training establishment du Coast Guard au système de l’hôtel n’est pas un projet durable ! La protection de l’environnement n’est heureusement pas le monopole de certains seulement ».

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