Drame à Mont-Choisy : « J’aimerais que les accusés obtiennent une sanction pénale »

Les faits remontent au 15 octobre 2015. Cécile Sanchez, accompagnée de ses jumeaux, Diégo et Enzo, se trouvait à Maurice pour assister au mariage d’un proche. La famille était arrivée le 14 octobre 2015. L’accident s’est produit le lendemain vers 8h30. Diégo jouait au bord de la piscine en compagnie de son jumeau et de son cousin quand le portail s’est détaché avant de tomber sur lui. Il est décédé des suites d’une fracture du crâne.

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C’est une mère meurtrie que nous avons rencontrée à Grand-Baie en début de semaine. « Cet accident a tout détruit. J’ai perdu ma famille, certains proches et amis, mon boulot, enfin tout. J’ai même connu des difficultés sur le plan financier », dit-elle. Ce sont les premières paroles que nous lance cette Française, qui souligne que son fils Enzo et elle sont toujours suivis par un psychologue. « Nous avons vécu des moments très durs pendant ces deux années. Enzo n’est plus le même. Il est régulièrement suivi par un psychologue », affirme Cécile. Elle explique qu’elle n’avait pas le courage de témoigner à l’époque. Elle poursuit : « Plusieurs journalistes sont venus me voir. Mais, je n’étais pas en état de témoigner, d’autant que toute la scène s’est déroulée devant mes yeux. Maintenant, je me sens capable de parler. D’ailleurs, il m’a fallu beaucoup de courage pour revenir à Maurice. Je le fais pour que justice soit rendue à mon fils et à ma famille. »

Elle précise qu’il est important pour son fils et elle que les accusés soient punis. « Quand nous avons appris que la personne qui avait placé le portail est décédée, c’était un genre de soulagement pour Enzo. Pour ce dernier, le méchant qui a tué son frère est mort. Mais pour moi, c’est plus difficile, d’autant que je me sens coupable. Il faut que je cesse de me sentir ainsi et cela se fera quand les véritables fautifs seront punis. Ils ont loué un bungalow qui ne respectait pas les normes de sécurité. Pourtant, nous le leur avons bien demandé avant de venir à Maurice. Le gérant nous avait assuré que tout était en ordre », dit-elle. Cécile rencontre ses avocats mauriciens ce mardi. C’est à partir de là qu’elle décidera de la marche à suivre. Va-t-elle réclamer des dommages ? Elle ne le sait pas encore. La prochaine audience se tiendra ce 13 avril.

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