DROITS HUMAINS: Maurice soutient les droits des minorités

Le ministre des Affaires étrangères a affirmé qu’il faut s’assurer de l’exemple de Maurice comme mini Nations unies vers les pays, où les droits des minorités ne font pas partie de la Constitution. C’était jeudi à l’ouverture de la troisième édition du Mahatma Gandhi Institute–Model United Nations à Moka. Arvin Boolell s’est appesanti sur le rôle des délégués et la nécessité de se regrouper pour mieux faire entendre leur voix. Maurice, a-t-il ajouté, soutient fortement les minorités et la mise en place des propositions du rapport Learned Lessons and Reconciliation Commission de Sri Lanka.
« Mauritius is going to be fully supportive of the motion », affirme Arvin Boolell en référence à l’adoption des recommandations du rapport Learned Lessons and Reconciliation Commission de Sri Lanka. Le ministre des Affaires étrangères souligne que Maurice s’est déclarée dans ce sens aux Nations unies. La question, précise-t-il, a été soulevée à l’Assemblée des Nations unies et au conseil de sécurité et à celui des droits humains.
Le ministre des Affaires étrangères indique que l’Inde et les pays de l’Amérique latine soutiennent aussi la motion. Arvin Boolell affirme que c’est par respect aux droits de l’Homme que Maurice est venue de l’avant avec l’Equal Opportunities Act. Il a rappelé que la Constitution du pays protège les droits de tout un chacun, indépendamment de sa couleur de peau, de son appartenance ethnique ou religieuse.
Arvin Boolell a aussi évoqué les défis qui attendent les jeunes du Mahatma Gandhi Institute–Model United Nations en tant que délégués, dont la recherche continue du maintien de la paix, les solutions aux crises du pétrole, de la sécurité alimentaire, de l’élimination de la pauvreté… Le ministre des Affaires étrangères a souligné que Maurice fait notamment partie de la force responsable pour le maintien de la paix en Haïti.
Selon le ministre, les jeunes doivent lutter pour les droits des femmes et des enfants qui sont souvent bafoués et s’assurer que les traités dans ce sens sont respectés. En tant que petits pays insulaires, a poursuivi Arvin Boolell, il est important de se regrouper. Il a souligné la nécessité que le message atteigne les organisations régionales et les pays, et ce indépendamment des résolutions votées à l’Assemblée générale des Nations unies et que les pays respectifs votent des lois pour faire respecter ce qui est décidé.
« Qui dit diplomatie dit aussi compromis », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, soulignant que de nombreuses négociations se font dans les couloirs. Outre les aptitudes à pouvoir négocier, a ajouté Arvin Boolell, il convient d’être humble et ferme pour réussir. Il a rappelé que le Premier ministre Navin Ramgoolam avait parlé de l’importance de la réforme des organisations l’année dernière à l’Assemblée nationale des Nations unies. Le ministre a noté que l’Afrique l’aide pour avoir deux sièges permanents au Conseil de sécurité et cinq non permanents dans l’objectif d’une représentation juste des nations. « Mauritius supports India’s aspiration and Latin America’s quest for permanent representation in a reform security council. »
Arvin Boolell a aussi parlé du Sommet de Rio, où Maurice présentera sa stratégie de développement durable. Dans ce sillage et rappelant que la Journée internationale de l’eau est observée le 22 mars, il a affirmé que c’est une question qu’évoqueront certainement les jeunes.
Un des problèmes majeurs auquel font face les Petits états insulaires est la bonne gestion de l’eau. Le ministre des Affaires étrangères a loué le travail des jeunes délégués qui sont en Form I à IV. Ils ont été soutenus et formés par les plus âgés, dont la secrétaire générale Jehane Ackburally. Cette ancienne élève du collège MGI et son équipe ont tout organisé pour le bon déroulement de la conférence. Ils ont aussi participé à la formation des participants et à la levée des fonds pour concrétiser le projet.

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