Earth Hour 2019 – Le 30 mars : Après la conscientisation, place à l’action !

La haute-commissaire australienne, Jenny Dee : « Le défi mondial consiste à bâtir des villes vivables et respectueuses de l’environnement »

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Face au changement climatique et à toutes les conséquences qui pèsent sur notre planète, la Earth Hour a démarré comme événement symbolique en Australie en 2007. Maurice a été le premier pays dans l’hémisphère sud à avoir emboîté le pas au pays des kangourous. Douze ans après l’étape de sensibilisation, l’heure est à l’action, comme le souligne Raj Chintaram, Country Director, Earth Mauritius (Mauritius). Les Mauriciens sont ainsi invités à se connecter à la Terre en initiant des actions en faveur de la protection de l’environnement le 30 mars prochain. L’événement officiel se déroulera au Domaine des Palétuviers, à Anse-La-Raie.
Earth Hour est aujourd’hui le plus grand mouvement populaire au monde en faveur de l’environnement. Il incite les particuliers, les communautés, les entreprises et les organisations de plus de 180 pays et territoires à agir pour un environnement durable. Alors que le changement climatique s’accélère et que les conditions relatives sont menaçantes pour notre planète, les organisateurs veulent à travers cet événement annuel connecter les gens à la Terre. Cette année, la Earth Hour a été fixée au samedi 30 mars entre 20h30 et 21h30. Divers pays organiseront parallèlement des événements en fonction des questions environnementales leur semblant les plus pertinentes et les posteront via Internet.

Raj Chintaram rappelle que la première phase de cet événement avait consisté à susciter une prise de conscience tout en y associant l’action symbolique d’éteindre la lumière pour une heure. La deuxième phase a consisté à aller au-delà d’une heure de privation de lumière. « Tous les jours, on peut en effet éteindre les lumières qui ne sont pas nécessaires », suggère-t-il. La troisième phase (2018-2020) consiste à passer à l’action. D’où le concept “Connect to Earth”.

Plusieurs idées sont proposées aux divers secteurs de la population : “Community Organisations”, “Corporates”, “Hotels”, “Individuals”, “Schools” quant aux actions qu’ils peuvent initier en faveur de l’environnement. Il suffit de se rendre sur l’adresse www.earthmauritius.org, sous la rubrique “Organiszers Starter-Kits” pour en prendre connaissance. Les Mauriciens sont invités à partager leurs actions sur ce site ou via Facebook. « Les activités de notre maison mère à Singapour seront retransmises en direct. On demande aux Mauriciens de s’enregistrer et de nous envoyer leurs vidéos pour qu’on nous voie à travers le monde ».

Jenny Dee, haute-commissaire australienne à Maurice, a rappelé que l’Australie « a une longue histoire » dans la sensibilisation à la protection de l’environnement comme les campagnes “Clean Up the World”. Selon elle, il existe différentes manières de célébrer la “Earth Hour”, la plus courante étant d’éteindre les lumières pour une heure. Dans les établissements scolaires en Australie, dit-elle, les enseignants travaillent sur la durabilité et instruisent par exemple la technologie derrière les panneaux solaires. « Le changement climatique est un problème mondial qui nécessite une solution mondiale », ajoute-t-elle. Et de souligner que « le défi mondial consiste à bâtir des villes vivables et respectueuses de l’environnement et qu’en Australie, une maison sur cinq utilise des panneaux solaires. »
Olivier Laure, General Manager, de la Société Rouillard dont le domaine, Les Palétuviers, accueillera l’événement “Hear Hour” le 30 mars, a lancé un appel au secteur privé à éteindre les lumières non essentielles. « Notre société, avec 100% du personnel, a participé l’an dernier à une collecte de déchets dans la forêt de Daruty. Le respect de l’environnement fait partie de l’ADN de notre société. Notre domaine est un cadre idéal pour célébrer la Earth Hour. »

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