ENCADREMENT PAR L’ART : Cap sur l’Atelier Mo’Zar

Mo’Zar a 18 ans. Âge symbolique pour un atelier de vie qui avance vers son plein épanouissement à travers les succès de ses élèves et l’expansion du projet. La première phase de son Espace Artistic sera inaugurée en novembre, tandis que les musiciens formés dans l’étroite maison de Cité Roche Bois brillent sur des scènes à Maurice et à l’étranger.
Jazzy Christophe et Joachim Calotte, qui comptent parmi les principaux rôles du Souffle Magique, y sont issus. Une bonne raison pour Tikoulou de mettre le cap sur l’Atelier Mo’Zar.
Tikoulou vient de l’Atelier de Roche Bois. Jazzy Christophe, qui sera l’un des deux comédiens qui donneront vie au petit rasta, est un enfant de Mo’Zar. Tout comme Joachim Calotte, qui mettra lui aussi de côté son saxophone pour devenir Matapan. “C’est une fierté de voir les enfants s’épanouir à travers la culture, après le travail fait à l’Atelier Mo’Zar”, affirme José Thérèse sur cette nouvelle reconnaissance. Jazzy et Joachim sont avant tout musiciens. “Là, ils se préparent à vivre une nouvelle expérience à travers le théâtre.” José Thérèse sait que ses musiciens seront à la hauteur de la confiance placée en eux. Dans l’exiguïté de son petit atelier, cela fait 18 ans qu’il façonne des jeunes pour qu’ils apprennent à savoir relever les défis. Une leçon de vie donnée sur fond de jazz.
Bien qu’il soit reconnu comme l’une des principales écoles de musique du pays, l’Atelier Mo’Zar a été créé avec en vue des objectifs plus larges. L’année dernière, tandis que lui-même et vingt de ses élèves se préparaient pour participer au Festival Jazz@Tohatohabato sur les escaliers de Tana, à Madagascar, le maestro aux dreads nous confiait : “Le projet n’a jamais dévié de ses premiers objectifs. L’Atelier Mo’Zar a été créé pour combattre l’exclusion, la pauvreté et pour l’égalité des chances. C’est un projet humain, une école de la vie. Tan ki mo pou la, li pou koumsa.”

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