ENQUÊTE – FACEBOOK : Les soeurs Rawat nient toute participation

Adeela Rawat-Fiestritzer et Laina Rawat-Burns, qui avaient été convoquées par le Central CID, hier, ont nié toute connaissance ou encore toute participation dans cette affaire de Posting sur Facebook au sujet du vice-Premier ministre et ministre du Logement, Showkutally Soodhun. Arrivées vers midi, elles sont reparties peu avant 14 heures tout en rejetant les allégations à l’effet qu’elles auraient fait pression sur le couple Ruhomaully à ce sujet.
Après avoir répondu aux questions des limiers de la Cyber Crime Unit en présence de leurs conseils légaux, Mes Shakeel Mohamed et Yahya Nazroo, les deux soeurs Rawat ont été autorisées à partir sans être nullement inquiétées. De son côté, le couple Ruhomaully a été entendu de nouveau par le Central CID hier matin.
Hassenjee Ruhomaully, qui dit que le prénom de son épouse est non Nassima, mais Farihah, a posté sur sa page Facebook une lettre ouverte adressée au Mauricien. Il conteste le détail à l’effet qu’il serait passé aux aveux lors de son interrogatoire au Central CID. « Dans ma déclaration aux officiers de ce département, j’affirme, preuve à l’appui, que je n’ai fait que partager un document qu’avait partagé un autre internaute, comme cela se fait couramment sur Facebook dont c’est d’ailleurs une des particularités. J’ai aussi invité la police à aller confirmer auprès de l’hôpital Apollo Bramwell si le document partagé, ainsi que le “credit memo”, sont authentiques ou des faux. Je souhaite de tout coeur que la police fasse son travail », souligne-t-il dans ce nouveau Posting.
Hassenjee Ruhomaully conteste le fait qu’il soit traité comme un anti-Soodhun. « Je ne connais pas personnellement le ministre Soodhun, et je n’ai rien contre lui et venir affirmer de manière aussi gratuite que péremptoire que je serais “anti Soodhun” est une conclusion somme toute hâtive que je récuse absolument. J’ai reposté ce document qu’on me reproche d’avoir posté en pensant à une phrase formulée par le ministre de la bonne gouvernance qui, lors une émission sur une radio privée, avait déclaré en substance que, “nous banne ministres, nou banne serviteur du peuple” », dit-il avec des menaces de poursuites en diffamation.

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