ENTRAÎNEUR ALAIN PERDRAU : 44 % de réussite pour Raymond Danielson

Alain Perdrau semble avoir trouvé l’oiseau rare en Raymond Danielson. En deux journées, cette cravache a déjà conquis ceux qui suivent l’entraîneur. Après son doublé de la 6e journée, le voilà qui récidive avec un autre coup de deux tout en alliant la manière. Ce qui lui fait quatre victoires en neuf tentatives, soit un pourcentage de réussite de 44 %. Il est aussi à noter que le Sud-Africain n’a pas terminé dans l’argent dans deux courses seulement.
On ne croit pas se tromper en disant que Raymond Danielson s’est vite adapté aux conditions locales, alors que certaines cravaches demandent un temps d’adaptation. L’assistant-entraîneur Yannick Perdrau a, lui aussi, trouvé que son jockey possède une certaine maîtrise.
S’il est vrai de dire que lors de ses débuts il avait une excellente chance avec Sunset Breeze qui, pour certains, l’aurait aussi emporté s’il avait été piloté par n’importe quel autre jockey, il n’en demeure pas moins que son bon jugement n’est pas passé inaperçu. Il a su attendre le moment propice pour demander à son cheval de produire son effort. On a par ailleurs apprécié le fait qu’il ne s’est servi de la cravache que lorsqu’il en a eu vraiment besoin.
Sur Olympic Bolt, d’aucuns pensent qu’il a surtout profité du fait que Five Star Rock s’était essoufflé pour le reprendre en fin de parcours. Reste qu’il possède une bonne assise et ne débalance pas ses chevaux.
Samedi dernier, on attendait Raymond Danielson avec le grand favori Schachar. En fait, c’était une monte facile dans le sens où le cheval avait hérité d’une très bonne ligne et se retrouverait dans le box seat. De plus, la présence de son compagnon d’entraînement Act Of Valor avait été jugée nécessaire au cas où un adversaire tenterait de réduire l’épreuve. Act Of Valor a fait ce qu’il fallait pour lui faciliter la tâche et le jockey a encore une fois démontré qu’il faudra compter avec lui.
La victoire de Data Controller a été une petite surprise dans la mesure où ils étaient nombreux à penser que le cheval n’était pas parvenu à un niveau qui lui permettrait de jouer les premiers rôles. Mais il se peut que le retrait de dernière minute de Glen Coco ait joué en sa faveur et qu’il ne s’attendait pas se retrouver seul devant. Et là, il faut mettre en exergue la tactique de Raymond Danielson qui a bien su doser les efforts de sa monture. Aussi, comme c’est souvent le cas, il a tendance à laisser croire à l’adversaire qu’il est battu alors qu’il a conservé des ressources pour les derniers mètres.
En ce qui concerne Nordic Warrior, on mettra la défaite de ce cheval sur son surpoids. Il affichait un surplus d’au moins 19 kg sur la balance et concourait contre des chevaux qui avaient déjà une course dans les jambes. Disons aussi qu’on ne s’adapte pas d’entrée à un cheval comme Nordic Warrior qui a tendance à surfaire dans un parcours, surtout quand il a été sollicité pour prendre la tête des opérations.
La malchance a été au rendez-vous avec Valerin. Encore une fois, serait-on tenté de dire. Il semblerait qu’on ait voulu changer de tactique avec ce cheval. Il s’est bien amené au début de la ligne droite finale, mais a été contraint vers l’intérieur par Racing For Fun, un mouvement forcé porté vers qui lui a fait parcourir plus de terrain que prévu. Il devait néanmoins être crédité des meilleurs 600 derniers mètres. Le voir enfin ouvrir son compteur au Champ de Mars reste donc possible.

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