ENTRAÎNEUR JEAN-MICHEL HENRY : Satisfait dans l’ensemble

L’objectif initial de l’entraînement Jean-Michel Henry était de ramener un minimum de 15 victoires. À une journée de la fin de la saison régulière, il en est à 13. Toutefois, l’entraîneur se dit « satisfait dans l’ensemble » de la saison 2017, qui prend fin ce samedi 25 novembre. Selon l’entraîneur d’Oomph, « nous ne sommes pas loin de notre objectif. Toutefois, j’ai d’autres éléments de satisfaction et avec un peude chance, cela aurait été légèrement mieux. »
Effectivement, à l’issue de la 35e journée, le yard Henry affiche un palmarès plutôt positif : 10e, sur 14 entraînements au classement, avec 13 victoires et ayant été 43 fois in the money en 164 entrées. Ses gains s’élèvent à presque Rs 4,4M. À vrai dire, avec un soupçon de chance, le yard aurait été dans la meilleure moitié du classement. Si Ernie et Oomph ont ramené chacun trois victoires, Easy Lover est lui passé près de l’exploit.
« Oomph a été champion des 3-ans. Ernie est sacré meilleur sprinter 2017. Easy Lover a fini deuxième dans la Duchesse et le Barbé, et 4e dans la Coupe d’Or. Il méritait une victoire classique », juge cet auteur de 46 victoires en quatre ans de carrière. En neuf sorties, Easy Lover a touché le but en vainqueur en une seule occasion, sans jamais démériter les autres fois.
Les autres sources de satisfaction sont les victoires de Black Gambit, Saracen King, Elysian Park, Major Jay (ndlr : offert à 79/1), tout en soulignant que « chaque victoire compte. » Abordant les déceptions, le fils de feu Serge Henry dit tout simplement : « Open Heir a couru en dessous des attentes. Mais je suis confiant qu’il sera compétitif en 2018. »
Par rapport à la saison prochaine, Jean-Michel Henry avise que son effectif tournera autour de 25 à 30 chevaux, dont entre 8 à 12 seront des nouveaux. Par ailleurs, Cédric Ségeon sera le titulaire une fois de plus. « On s’entend bien et il a une grande maîtrise de la piste et des courses mauriciennes en général », juge t-il.
Cependant, il caresse toujours le rêve de voir Maurice s’engager, grâce à un partenariat État-secteur privé, dans l’élevage des chevaux. « Un cheval est la matière première de l’industrie hippique. Or, il coûte aux alentours de Rs 1M. Pourquoi ne pas lancer un tel projet sur une base pilote, avec les expertises étrangères ? » Une idée à retenir.

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