Une entreprise accepte de payer une partie du dépôt à la NHDC

Gilles L’Entêté, le directeur de la NHDC, qui s’est rendu sur place pour discuter avec les grévistes. Joint au téléphone ce matin, il explique : « Ils en étaient à leur 6e jour de grève et c’était de mon devoir d’aller à leur rencontre pour leur expliquer qu’on n’obtient pas ainsi une maison de la NHDC et qu’il y avait des procédures à respecter. » Toujours est-il, ajoute Gilles L’Entêté, qu’il s’est enquis de leur situation et a fait des recherches au niveau de la NHDC. « J’ai vu en effet qu’ils avaient fait des demandes pour une maison. Celles-ci remontent à 1995, 2002 et 2005. Toutefois, quand on les a appelés pour leur allouer une maison, ils n’avaient pas la somme requise pour le dépôt », explique-t-il.

- Publicité -

Vu la situation des grévistes, ajoute Gilles L’Entêté, des démarches ont été faites auprès d’une entreprise de la région pour financer une partie du dépôt. Les sinistrés devront trouver l’autre partie. « Je précise bien que l’entreprise est disposée à aider seulement si les personnes concernées font également l’effort de payer l’autre partie. Nous allons par la suite soumettre le dossier au board, qui prendra une décision. »

Le directeur de la NHDC fait également ressortir que les grévistes n’auront pas priorité sur les autres personnes qui attendent une maison de la NHDC. « Ce ne serait pas juste envers les autres qui attendent. J’ai déjà fait le nécessaire pour trouver une solution. C’est maintenant à eux de faire leur effort », dit-il.

Actuellement, le dépôt pour une maison de 50 m2 est de Rs 60 000. « L’argent peut être dans un compte PEL ou à la banque, mais c’est une preuve que la personne est en mesure de payer. Il y a aussi des critères à respecter », indique Gilles L’Entêté.

Sollicité sur cette proposition de la NHDC, Tony Armance, président de l’Ong Habitat Concern, qui est également en grève de la faim, laisse entendre que, pour le moment, il n’y a rien de concret. « La NHDC doit venir avec un accord officiel. Nous ne pouvons nous fier simplement à des paroles. Pour le moment, nous conti- nuons notre grève », dit-il.

Quant à savoir s’il y a également une enquête sociale sur les grévistes, la NEF fait comprendre que l’exercice concerne tous les réfugiés. « Après le cyclone et les pluies torrentielles, nous avons démarré une enquête nationale, qui concerne 4 200 personnes à travers l’île. Pour l’heure, l’exercice se poursuit. Des décisions sur une base nationale seront prises à la lumière de cette enquête », a-t-elle indiqué.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -