ENTREPRISE – FINE TEXTILES : Une petite entité qui voit grand

Elle a commencé par six employés en 2006 dans un petit bâtiment loué dans le morcellement Saint-André. Mais aujourd’hui, elle emploie environ 65 personnes, dont deux tiers d’expatriés, dans un plus grand bâtiment situé à Plaine-des-Papayes. Fabriquant environ 50 000 « polo shirts » chaque mois, le directeur de Fine Textiles, Mamade Nohur – un ingénieur en textile dans le domaine depuis près de 25 ans –, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « L’espace me manque et je compte bien faire construire mon propre bâtiment bientôt afin d’agrandir mon entreprise », dit-il.
L’entreprise Fine Textiles a été lancée après la fermeture de grandes usines de textile, dont Bonair Knitwear, où travaillait Mamade Nohur depuis les années 90’. « Je me suis mis à mon propre compte. J’ai travaillé et obtenu de petits succès avec beaucoup d’efforts. Dans ce domaine, il faut toujours travailler dur, continuer à améliorer la qualité de votre produit, être efficient et performant. Sans ces trois éléments, on ne va pas loin », lance-t-il, avant d’ajouter que, dans son entreprise, chaque employé, « du plus petit à moi-même, nous mettons tous la main à la pâte ». Et de dire encore : « Je suis le directeur, mais je suis aussi un helper et un chauffeur quand il le faut, sans hésitation aucune. »
Ses employés et lui opèrent ainsi, selon ses dires, « comme une seule équipe », car il faut bien faire avancer la production, que le directeur compare à un sprint de 200 m. « Si on a bien commencé, on le finira bien. Par contre, si le début même est mal enclenché, on échouera à la fin », observe-t-il.
Mamade Nohur, qui se dit être « un homme positif dans la vie », ne pense jamais aux aspects négatifs. « Sinon, le travail ne marchera pas. » Aussi, lorsqu’il y a un problème quelconque dans son usine, il le met sur la table et en discute avec ses employés afin de le résoudre au mieux. « Nous ne devons pas vivre avec un problème. Il faut le résoudre au plus vite. Chaque commande comporte un dossier qu’il faut suivre à la lettre. S’il y a un problème parce qu’on n’a pas bien suivi le dossier, le client risque d’être mécontent et on peut avoir des difficultés dans le paiement », fait-il ressortir.

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