EXPOSITION À THE HIVE : Immersion artistique en zones humides

The Hive à St-Pierre a accueilli récemment un débat et une exposition autour de la protection des zones humides. Une initiative de la boîte d’architecture Jugaad Creative Studio, avec l’objectif de sensibiliser la population sur l’importance de cette composante environnementale essentielle.
Pendant une dizaine de jours, The Hive, un espace de co-working situé à St-Pierre, a été le chantre d’une campagne de sensibilisation sur l’importance de protéger les zones humides de Maurice, à travers un débat tenu le 30 mars et une installation artistique réalisée par les employés de Jugaad Creative Studio. “Nous avons voulu représenter de manière artistique quelque chose de scientifique”, confie Emma Montocchio, membre de la boîte d’architecture.
Le visiteur est immergé dans les profondeurs des zones humides. Il reçoit des informations à volonté sur l’importance de celles-ci, accompagnées de créations artistiques représentant certains aspects important de ces zones. La boîte à l’initiative de l’expo a voulu chiffrer la valeur des services rendus par quelques zones humides de l’île. On apprend ainsi que celle de Pointe d’Esny est estimée à Rs 425,000 par jour et celle de Roches Noires à Rs 15 millions par mois.
L’équipe a également créé une pièce artistique appelée Kidney, exposée sur la terrasse de The Hive. Une structure couverte de verdure qui a pour fonction de démontrer l’importance des zones humides. “Les zones humides, c’est comme nos reins. Elles ont une fonction de filtration. Sans vos reins, vous ne vivez pas”, confie Reshma Kholeegan, membre de l’équipe organisatrice. Les zones humides jouent un rôle essentiel car elles favorisent les dépôts de sédiments et piègent les éléments toxiques, entre autres.
Satisfaite de cette première initiative, Jugaad Creative Studio ne compte pas en rester là. La boîte a déjà des idées sur la prochaine. Le personnel est en discussion pour trouver un moyen d’assurer la pérennité de l’initiative. “Nous souhaitons que notre problématique ne meure pas là. Nous aurons d’autres initiatives comme celles-ci.”

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