FAUSSES DÉCLARATIONS DE VIOL ET SÉQUESTRATION: Marie Lindley Savriacooty plaide coupable

Poursuivie pour avoir donné une fausse déclaration sur un viol et une séquestration imaginaires, dont elle a soutenu avoir été victime, Marie Lindley Savriacooty a plaidé coupable en Cour intermédiaire hier. Elle a présenté ses excuses et expliqué à la Cour qu’elle passait, à cette époque, par un moment difficile. Son homme de loi Me Vishnu Ramdonee a, dans sa plaidoirie, demandé au magistrat Vijay Appadoo de ne pas lui infliger une peine d’emprisonnement. La sentence sera connue le 2 août.
Dix ans après ce délit, Marie Lindley Savriacooty a plaidé coupable hier avant de présenter ses excuses à la Cour. Son homme de loi a plaidé pour que la Cour lui inflige une amende ou des travaux d’intérêt général au lieu de la prison. Selon l’acte d’accusation logé par le Directeur des poursuites publiques, le délit a eu lieu le 31 juillet 2006, à Port-Louis. Marie Lindley Savriacooty, née Adélaïde, résidant à Ville-Noire, Mahébourg, a donné une fausse déclaration à la police au sujet d’un délit imaginaire. Selon ses dires, elle aurait été victime, quelques jours avant la déclaration, de séquestration et d’agression sexuelle par trois hommes masqués dans un champ de canne. Elle aurait été enlevée et séquestrée par ces trois hommes avant d’être abusée sexuellement. Il s’avère que cette accusation était montée de toutes pièces.
Dans sa déclaration, elle a avancé avoir reçu un coup dans le cou, puis avoir été enlevée alors qu’elle était à Port-Louis. Marie Lindley Savriacooty a soutenu qu’à son réveil, elle était allongée sur le dos et que trois hommes masqués l’avaient menacée. Elle avait même raconté que, le même jour, trois hauts gradés de la police étaient venus la voir. Marie Lindley Savriacooty est poursuivie sous l’article 298 du Code pénal, qui stipule que « any person who knowingly makes to a police officer a false statement in writing concerning an imaginary offence shall commit the offence of effecting public mischief and shall be liable to imprisonment for a term not exceeding one year and a fine not exceeding 10 000 rupees ».

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