FÉCONDATION IN VITRO: Harley Street Fertility Centre, 10 ans à faire le bonheur des familles

Depuis une trentaine d’années, le Dr Rajat Goswamy a mis ses compétences aux services de Mauriciens, afin de permettre à de nombreux couples de connaître le bonheur de la parentalité. Le mois dernier, en sus de ses 30 années de services dédiées aux Mauriciens et une clientèle étrangère de passage à Maurice, le Dr Goswamy, entouré de son équipe, a célébré le 10e anniversaire du Harley Street Fertility Centre (HSFC), à Floréal. Ce centre — rattaché à la maison mère de Londres, et doté des dernières technologies — est considéré une référence dans l’océan Indien.
Si, aujourd’hui, la fécondation in vitro n’est plus tabou, le Dr Goswamy souhaite la structuration concrète d’un cadre légal en ce qui concerne l’insémination artificielle à travers le don de sperme ou d’ovocytes. Ce serait, selon lui, un grand pas en avant pour les Mauriciens qui n’auront plus à se rendre à l’étranger pour recevoir un don.
Encore méconnue il y a une trentaine d’années, la fécondation in vitro est, aujourd’hui, un recours vers lequel de nombreux couples mauriciens se tournent. Cette solution de la dernière chance pour avoir un bébé a été rendue possible à Maurice, grâce entre autres, au Dr Goswamy qui a mis ses compétences aux services de Mauriciens, il y a 30 ans. Le premier bébé éprouvette, ou plutôt les premiers bébés éprouvettes, du Dr Goswamy à Maurice, ont en effet été conçus en 1982. Il s’agit de jumeaux. C’est avec beaucoup d’émotion que le Dr Goswamy, 30 ans après, s’en souvient. Revenant sur les célébrations, le mois dernier, du 10e anniversaire du HSFC, basé à Floréal et mis en place sur son initiative, en présence de nombreux patients, le Dr Goswamy fait ressortir : « Le témoignage de la mère des premiers bébés mauriciens que j’ai réussis à faire naître, m’a beaucoup ému. Après 30 ans, on oublie presque ce qu’on a fait, mais lorsque cette mère m’a remercié pour la naissance de ses enfants qui assurent ainsi la descendance de la famille, mais aussi celle de la génération future, là on se dit que notre travail est capital pour ces familles. »
Depuis 30 ans, environ 400 bébés ont pu naître grâce aux traitements de fécondations in vitro proposés par le Dr Goswamy. Environ 400 autres ont pu également, à travers différents traitements, être conçus. Outre les parents du sol, ce sont aussi des touristes de passage dans l’île qui peuvent avoir accès aux traitements du HSFC. Grâce aux technologies disponibles au centre, un créneau de tourisme médical a depuis été développé. De même, si la fécondation in vitro était un sujet tabou il y a un demi-siècle, aujourd’hui, de plus en plus de couples mauriciens qui n’arrivent pas à concevoir d’enfant, mais désireux de donner naissance, s’adressent à ce centre situé à Floréal. Un marketing qui se fait principalement de bouche à oreille, indique Géraldine Fayd’herbe, une des responsables du centre. Ces traitements, calqués sur les normes anglaises, sont accessibles après consultation avec le Dr Goswamy. Dépendant des cas et des médicaments, les prix de traitement varient entre Rs 120  000 et Rs 200  000, apprend-on. Le Dr Goswamy procède aux analyses et effectue le suivi d’un cas éventuel de grosses jusqu’à la 10-12e semaine. Ensuite, la prise en charge est effectuée par un gynécologue. Inversement, certains de ces derniers referrent leurs patientes au centre.
Si cette pratique est devenue plus ou moins courante pour de nombreuses familles mauriciennes, le Dr Goswamy fait ressortir que les procédures pour le don de spermes et d’ovocytes, elles, ne sont pas encadrées légalement. Le Dr Goswamy fait ressortir que depuis plusieurs années, les autorités indiquent que les procédures vont se mettre en place, mais jusqu’ici rien n’a été fait. D’où son appel lancé pour que ces services soient accessibles aux Mauriciens. Actuellement, ils doivent se rendre à l’étranger pour recevoir les dons.

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