FLIC-EN-FLAC : Construction de toilettes publiques contestée, les habitants et la BA invités à s’expliquer

La juge en chambre Rehana Mungly-Gulbul, saisie de l’affaire opposant les habitants de Flic-en-Flac à la Beach Authority (BA) concernant la construction de toilettes publiques sur la Klondike Road, écoutera les deux parties cet après-midi. Bien que la juge n’ait pas émis de demande d’injonction pour l’arrêt des travaux la semaine dernière, l’exercice d’aujourd’hui risque d’être déterminant pour les habitants.
Les habitants de la Klondike Road de Flic-en-Flac comptent utiliser tout l’arsenal nécessaire afin de contrer la construction de toilettes publiques en face de leurs habitations. S’ils s’appuient sur plusieurs textes de lois, ils comptent également mettre en lumière un rapport du Dr Goolaub sur les « risks of health hazard due to the proposed construction of the toilet public » à ce sujet. Dans l’affivadit juré par Indranee Beema au nom du groupe d’habitants, celle-ci met en avant la violation de divers articles de lois. Précisément l’article 117 (2) de la Local Government Act 2011 (absence de notice avant le début des travaux) ainsi que les articles 4 de la BA Act 2002, indiquant que « the proposed construction of the public toilet is not conductive to the proper control and management of public beach ». Les habitants attirent l’attention de la cour également sur le non respect de l’article 5 (a) (i), car « the construction of the proposed public toilet is against the conservation and protection of the environment ». Ces derniers s’appuient également sur l’article 2 de la Building Control Act 2012, soutenant que les toilettes publiques « has not been designed in a way to maintain the society’s well-being and the protection of the environment ». L’article 63 (i) de la Rivers and Canals Act 1863 est également utilisé comme argument pour soutenir que les constructions ont lieu « from a distance of about 8 meters from the canal which is less that the statutory distance provided by law ».
À Indranee Beema d’expliquer que l’absence d’un panneau indicateur avant les travaux a « bafoué les droits des habitants », les empêchant de contester ce projet. Selon ses dires, ce n’est qu’après le début des travaux qu’ils ont été en mesure d’identifier le promoteur et, par la suite, lui envoyer une lettre de protestation. Revenant sur le document du Dr Goolaub, la plaignante prend avantage des remarques du médecin, principalement celles indiquant que l’odeur nauséabonde qui émanera de ces toilettes représenterait une autre source de problèmes de santé.
Bien que la demande d’injonction n’ait pas été émise, la juge a invité chaque partie à faire connaître sa position sur ces travaux. Un exercice de « hearing » qui, selon les habitants, sera déterminant.

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