Fonction publique – Conditions de travail : La GSEA s’insurge contre les ingérences dans le transfert

Radhaktushna Sadien réclame que desamendements soient présentés au Public Service Bill et à l’Employees Relations Act  au Parlement en mars

- Publicité -

La Governement Service Employees Association (GSEA) réclame que les amendements au Public Service Bill ainsi qu’à l’Employees Relations Act soient présentés au cours des premières sessions parlementaires, qui débutent en mars prochain. La GSEA déplore que « les fonctionnaires sont pénalisés en raison de ces lois ». C’est ce qu’a déclaré le président du syndicat, Radhakrishna Sadien, lors d’une conférence de presse à Port-Louis ce 15 février.

Commentant le Public Service Bill, Radhakrishna Sadien réclame que « des amendements soient apportés à ce projet de loi dès la rentrée parlementaire afin d’empêcher toute forme d’ingérence des ministres ou conseillers dans le transfert de fonctionnaires ». Il propose même la mise sur pied d’une institution et la nomination d’une Ombudsperson pour gérer la situation.

En ce qui concerne les amendements à la loi du travail, il estime « injuste » que les fonctionnaires doivent signer un « option form » mais qu’ils n’auront pas le droit de contester le rapport du PRB. « Le gouvernement a amendé l’Employees Relations Act et nous espérons que les amendements seront apportés au Parlement durant les premières sessions parlementaires, en mars prochain », dit-il.

Au sujet du réajustement salarial, Radhakrishna Sadien soutient que si le salaire minimum a été introduit (en janvier 2018), « aucune initiative n’a été prise à ce jour pour réajuster le salaire des fonctionnaires ». Il poursuit : « Le Pay Research Bureau n’a pas le droit de retarder cette mesure. Nous déplorons la lenteur du gouvernement à ce sujet. Le PRB ne se penche que sur les conditions de travail. Pourquoi met-il son nez dans le réajustement salarial ? De plus, Les personnes qui touchent déjà des pensions encourent des pertes. »

Par ailleurs, Radhakrishna Sadien évoque les travaux d’infrastructures en cours à travers le pays, ce qui provoque un ralentissement sur nos routes. « Quand les fonctionnaires arrivent en retard, les heures de retard sont accumulées et leurs jours de congé sont déduits. Pourtant, ils ne sont pas responsables de ce retard. Nous avons eu une réunion avec le ministère de la Fonction publique pour évoquer ce problème et nous avons lancé un appel pour qu’il soit plus flexible au niveau de l’heure d’arrivée des fonctionnaires. Le ministre doit parler avec le Permanent Secretary et les chefs de départements pour qu’ils ne soient pas aussi durs avec les fonctionnaires », dit-il.

En ce qui concerne le protocole mis sur pied pour les cas d’accumulations d’eau en ville ou dans d’autres endroits, Radhakrishna Sadien soutient « qu’il ne peut y avoir deux poids, deux mesures ». Et de faire ressortir : « Le protocole stipule que les fonctionnaires qui habitent loin peuvent partir alors que ceux qui habitent dans les environs restent au bureau. Nous lançons un appel au gouvernement pour qu’il revoie cette décision. De plus, le comité doit se réunir régulièrement au lieu qu’à chaque fois qu’il pleut. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -