FOOTBALL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA MFA: La position de la FIFA connue cette semaine

«On Wednesday by lastest » s’accorde-t-on à dire à Week-End lorsque la question a été posée pour savoir jusqu’à quand durera la situation illégale dans laquelle se trouve actuellement la Mauritius Football Association (MFA) depuis le 11 octobre, date de l’élection de Samir Sobha comme président. La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui avait un représentant à cette fameuse assemblée en la personne de Primo Cavaro devait logiquement  afficher son stand par rapport à cette assemblée organisée en flagrant délit de vice de procédures tant dans la conduite de l’AG nationale que pour les assemblées des comités régionaux.
La FIFA accordera-t-elle du crédit à l’élection de Samir Sobha, dit le Sheikh ou ordonnera-t-elle la fin de cette farce ? La question est posée et le monde du football mauricien est en attente Mais comme indiqué plus haut, un dénouement est attendu cette semaine du fait que le dossier de Maurice a été discuté durant la semaine écoulée à Zurich. Primo Cavaro qui avait quitté Maurice au lendemain de ces élections avec un sentiment de « dégoût » a déjà soumis son rapport aux autorités concernées à la FIFA. Si on suit la logique des choses et aussi en raison des propos qu’il a tenus lors de son point de presse après l’assemblée, le représentant de la FIFA devait demander l’organisation d’une nouvelle assemblée en respect aux statuts de la MFA.
En effet, il faut le rappeler que cette assemblée du 11 octobre s’était déroulée dans une ambiance de tension, avec en toile de fond, un boycott demandé de la part du groupe de l’alternance mené par Anwar Elahee. Ce dernier en compagnie de ses proches collaborateurs avaient expliqué dans les moindres détails à Primo Cavaro les entorses aux statuts de la MFA et aussi bien que dans les régions.
Un point sur lequel Primo Cavaro s’était aligné pour demander que l’assemblée du 11 octobre n’ait pas lieu. Mais pressé de prendre la présidence de la MFA, Samir Sobha a forcé l’organisation de la réunion avec le risque de bafouer les propres règles de la MFA ? Un peu comme il a géré la MFA ces trois dernières années. Car il faut savoir qu’effectivement les vices de procédures dans l’organisation de l’assemblée pour les régions de Grand-Port, Port-Louis, Vacoas-Phoenix et Rivière Noire sont tout simplement inacceptables pour une organisation sportive.
A titre d’exemple, Gérard Barbier a été délégué à l’assemblée de la région de Port-Louis par la formation de Starling alors qu’il n’est même pas membre du comité directeur de cette équipe. Qui plus est, il est venu à l’assemblée nationale de la MFA comme le représentant de La Cure Waves. Sans compter que dans cette même région, des clubs qui ne sont pas en règle avec la caisse ont été appelés à voter. A noter pour information que l’élection du comité directeur de l’Association mauricienne d’Athlétisme a été invalidée par le Registrar of Associations rien que sur ce point.  L’élection de Prem Jodha à Rivière Noire a été faite en secret, pour ainsi dire sans la présence d’un représentant de la MFA comme le stipulent les statuts.
A Vacoas-Phoenix, des clubs ont été interdits de vote en raison d’une suspension qui n’a jamais été prise par le comité directeur de cette région. Alors qu’à Grand Port, il y a au moins huit clubs qui n’ont pas de locus standai qui ont participé à l’élection.
Qui plus est, sur les 22 membres qui étaient présents dans la salle – le représentant de Rodrigues ayant choisi de ne pas rester en raison justement de cette ambiance tendue – sept n’avaient pas le droit de vote étant des membres sortant du comité directeur. Il s’agit de Samir Sobha, Barlen Sengayen, Ozair Janoo, Vikesh Mootooveren, Mario Thomas et Rehman Farjan entre autres.
Autant dire que ce fut un véritable hold-up sportif qui avait eu lieu ce 11 octobre 2013  à la Sepp Blatter House. Reste que la FIFA, qui a fait de la bonne gouvernance et le combat contre la corruption son leitmotiv, va devoir décider sur une assemblée où tous les ingrédients sont réunis pour  ce qu’on appellera une farce de mauvais goût.

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