FOOTBALL COSAFA WOMEN’S CUP 2017 : Le Lady Club M dans l’inconnu

La sélection féminine de football s’est rendue hier matin au Zimbabwe, pour y disputer la Cosafa Cup 2017. Cette compétition régionale, qui débute aujourd’hui, a recueilli la participation de 12 équipes nationales, réparties en trois poules de quatre.
Le Lady Club M s’en va sans grande préparation, si ce n’est une fin de championnat qui a vu le sacre de l’AS Quatre-Bornes aux dépens de l’ASPL 2000. Quelles prétentions pour la sélection nationale, dont la dernière sortie remonte à 2016, contre le Botswana ? Il faut d’abord savoir que le Lady Club M a été tiré dans la poule B aux côtés du Swaziland, du Kenya et du Mozambique. Une poule qui ne s’annonce pas facile, dans la mesure où toutes les autres formations bénéficient de sorties internationales de manière plus régulière. La première rencontre du Lady Club M sera face au Swaziland demain. Martine Kelly et ses coéquipières affronteront tour à tour le Kenya et le Mozambique, samedi et lundi respectivement.
Le Lady Club M n’a aucune expérience de ce tournoi, ayant raté les quatre précédentes éditions (2002, 2006, 2008 et 2011) de la Cosafa Women’s Cup. Cependant, le groupe a l’avantage d’avoir évolué ensemble depuis un moment. Ainsi, on retrouve l’inamovible Nancy Betty dans les buts, alors que les Lethicia Dadard et Anaëlle Rassoie seront chargées de tenir la défense sur leurs épaules. En milieu de terrain, l’expérimentée Martine Kelly sera chargée d’alimenter l’attaque mauricienne en ballons.
Le Kenya fait partie des favoris du groupe B, avec une équipe regroupant des joueuses d’expérience à de nouvelles pousses. Cette formation s’annonce d’ailleurs comme le plus redoutable adversaire de la sélection mauricienne. L’entraîneur Richard Kanyi laisse entendre que la préparation du groupe s’est passée selon les plans. « Nous voulons atteindre au moins les demi-finales. D’ailleurs, l’équipe a été préparée en fonction de cet objectif. »
Il avance par ailleurs que les joueuses écartées du groupe ne respectent pas les critères de sélection. « Elles ne correspondaient pas aux exigences techniques ou ont avancé des raisons personnelles pour ne pas y figurer », admet le coach. La tâche s’annonce donc compliquée pour la sélection mauricienne.

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