FUSILLADE MORTELLE : L’arme à feu toujours introuvable

Des limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de la Eastern Division, travaillant en étroite collaboration avec ceux de la Major Crime Investigation Team (MCIT), sont sur la brèche en vue d’élucider les circonstances d’une fusillade mortelle à Petit-Verger, Saint-Pierre. Yoven Vineyen Velangany, 23 ans, habitant Gentilly, Moka, a succombé samedi à des coups de feu tirés littéralement à bout portant par son assaillant, qui était accompagné d’une vingtaine de complices voyageant à bord d’une dizaine de véhicules. Trois suspects sont déjà sous les verrous alors que la police se dit confiante que l’étau se resserre sur tous ceux qui ont participé directement ou indirectement au règlement de comptes de samedi après-midi. Des enregistrements de caméras de surveillance sur un immeuble privé du coin ont été versés dans le dossier à charge en vue de permettre à la police d’identifier individuellement tous les suspects de même que les véhicules impliqués dans ces graves incidents.
Ce matin, une escouade d’enquêteurs de la police a été constituée avec pour objectif principal de procéder à la saisie de l’arme du crime, un fusil de chasse, qui demeure introuvable. L’examen post-mortem pratiqué par le Chief Police Medical Officer, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué le décès à un « gunshot ». Yoven Vellangany a été touché de plein fouet avec la chevrotine perforant quasiment tous les organes vitaux des poumons à l’abdomen en passant par l’intestin. De ce fait, la victime n’avait aucune chance de survivre à ses blessures. D’ailleurs, dès son admission d’urgence à la clinique Apollo Bramwell, vers 17 h samedi, Yoven Vellangany devait rendre l’âme. Jusqu’ici, toutes les démarches effectuées par la police pour retracer cette arme à feu ont été vaines et des recherches ont été intensifiées, car l’arme du crime devra mener automatiquement à la personne qui aurait appuyé sur la gâchette au moment des faits.
Dans une version des faits consignée à la police dans le cadre de cette enquête, Steven Mootoocurpen, 28 ans, contracteur du privé, habitant Petit-Verger, qui se trouvait en compagnie de la victime au moment de l’agression, a dénoncé quatre suspects, Benjamin Sansfaçon, Vico Sansfaçon, Robin Sourty et Jean-Philippe Harel, parmi ceux qui auraient tiré des coups de feu. Par contre, d’autres sources avancent que le tueur serait quelqu’un d’autre, dont le nom est très connu dans le milieu des gangs.
Steven Mootoocurpen, qui été également blessé dans cette fusillade ayant coûté la vie à son cousin, confirme que les graves incidents font suite à une bataille rangée survenue dans la matinée dans un gymnase de Saint-Pierre au cours de laquelle le dénommé Robin Sourty avait été agressé au samurai. La police tente actuellement de confirmer ces informations au sujet de la violente rixe dans la matinée de samedi et également la participation alléguée d’un ressortissant étranger installé à Maurice et de la victime Yoven Velangany.

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