HACKERS.MU : Des Mauriciens contribuent à l’informatique de demain

Pirabarlen Cheenaramen, Loganaden Velvindron, Nitin Mutkawoa, Anoop Seburuth, Hans Maulloo, Codarren Velvindron, Yashvi Paupiah et Avinash Meetoo ont un point en commun : le codage informatique ou programming. Ils constituent un groupe connu sous l’appellation hackers.mu. Leurs objectifs : inscrire Maurice au panthéon des nations qui contribuent au bon fonctionnement et à l’amélioration des logiciels source libre, tout en encourageant les Mauriciens à s’intéresser au développement informatique et à s’améliorer dans ce domaine. Ils organisent quelquefois des hackatons, activités qui leur permettent d’apporter leur contribution.
Hackers.mu, ce sont 8 passionnés d’informatique, plus particulièrement du codage informatique. Leur hobby : déceler des failles de sécurité dans les logiciels source libre et proposer des solutions pour y remédier. “Nous nous considérons comme des innovateurs au niveau de la sécurité de Linux (système d’exploitation libre). Nous trouvons des solutions innovantes pour empêcher des attaques liées à la sécurité informatique”, confie Pirabarlen Cheenaramen, pionnier du groupe. “Avant 2015, Maurice a été un acteur passif dans ce domaine. Nous étions seulement des consommateurs de la technologie Linux. À travers nous, Maurice est désormais partie prenante. Nous sommes désormais des contributeurs. Notre but est d’aider Maurice à passer cette transition entre consommateur et contributeur actif.”
Leur contribution dans ce domaine leur a apporté une certaine renommée internationale. Loganaden, Codarren Velvindron et Pirabarlen Cheenaramen ont été récompensés pour leurs travaux. Leurs noms sont mentionnés sur des sites dédiés. Pirabarlen Cheenaramen a même eu la chance d’être employé par une firme danoise, qui a été impressionnée par son travail concernant le logiciel Ubuntu, entre autres. Il s’y est d’ailleurs installé et revient à Maurice régulièrement pour poursuivre son aventure avec hackers.mu. Pour sa part, Loganaden Velvindron a été invité à travailler pour Google. Offre qu’il a déclinée, préférant rester dans son pays natal.

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