HIPPISME — PLUS DE RS 15 M DE DÉFICITS POUR LE MTC? : Le management toujours au banc des accusés

C’est désormais un secret de   polichinelle que les finances du Mauritius Turf Club sont dans le rouge vif. Il se chuchote que le président Gilbert Merven annoncera dans son bilan lors de la prochaine assemblée générale du 26 février un déficit de plus de Rs 15 millions lors de l’assemblée générale, qui se tiendra le vendredi 27 février. C’est énorme quand on pense qu’à la même époque l’an dernier, il se vantait d’avoir réalisé des profits de l’ordre de Rs 11 millions. Du reste,  dans son discours de circonstance devant les membres du MTC, le président disait ceci : «L’équipe administrative du MTC, qui a travaillé dur pour obtenir ce résultat et qui mérite de chaleureuses félicitations, est parfaitement consciente de la tâche ardue qui l’attend en 2014 et elle saura, j’en suis certain, faire aussi bien, sinon mieux encore, cette année. Je m’en voudrais de passer sous silence l’énorme contribution de Jean Marc Ulcoq au redressement de la situation financière et à la structure de contrôle mise en place, car il ne s’est épargné aucune peine pour le faire.»
Il va sans dire que le Conseil d’Administration du MTC  n’a pas tenu parole et a failli grossièrement dans sa tâche, et ce en dépit du fait qu’il a en son sein les mêmes hommes, nommément Alain Noël, Jean Marc Ulcoq, Jeenarain Soobagrah et Michel Halbwachs. L’apport de Donald Payen n’a semble-t-il servi à rien car au lieu de mieux faire qu’en 2013, comme l’avait promis ouvertement Gilbert Merven, le MTC se retrouve aujourd’hui dans une situation peu envieuse. Les chiffres parleront certainement d’eux-mêmes à l’heure de la présentation de l’état financier du club lors de l’assemblée générale, mais au-delà de tout, nous pensons que la plus grosse perte du MTC se situe  au niveau de sa crédibilité qui n’a pas arrêté de prendre des coups lors de la saison dernière et bien avant même, avec des  scandales à répétitions. Le premier des scandales, voire la première grosse bourde, a été l’embauche de Ian Paterson comme Chairman des Stipes, ce qui n’avait pas été prévu dans le budget, présenté aux membres.

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