Hôtellerie : Les fondations des 20 prochaines années de Beachcomber

Un documentaire « Lame dan Lame » pour raconter l’histoire des 65 ans de Beachcomber et des 50 ans de l’indépendance de Maurice

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La dernière édition de l’année de Beachnews balise les ambitions du groupe Beachcomber dans le secteur hôtelier et touristique pour les 20 ou même les 30 prochaines années. C’est ce qu’indique le Chief Executive Officer du groupe, Gilbert Espitalier-Noël, dans son message de fin d’année aux employés. Dans l’immédiat, François Venin, le Chief Sales and Marketing Officer, a de quoi se féliciter devant la tendance enregistrée au titre du Forward Booking des six mois, toujours en progression. De son côté, le responsable de la communication du groupe Beachcomber et principal animateur de Beachnews, soutient que 2018 augure des « perspectives intéressantes » en termes de consolidation des acquis. Il confirme la sortie prochaine d’un documentaire « Lame dan lame » pour marquer un double événement historique, soit le 65e anniversaire du groupe Beachcomber et le 50e anniversaire de l’accession de Maurice au statut d’indépendance.

Gilbert Espitalier Noel

« Nous sommes en train de bâtir les nouvelles fondations sur lesquelles le développement de Beachcomber se construira au cours des 20, voire 30 prochaines années. Ces fondations se doivent d’être solides et se construisent bloc après bloc, avec passion, patience et détermination », a expliqué Gilbert Espitalier-Noël. Mais avant de pouvoir aborder le long terme, l’urgence du jour se résume à une restructuration du groupe, notamment sur le plan de l’endettement. Tout en exprimant sa satisfaction devant l’évolution des données, il rappelle que, durant ces deux dernières années, le groupe s’est engagé dans une série d’initiatives.

« De nombreuses initiatives ont été concrétisées, dont les principales sont l’émission de Rs 1,8 milliard d’actions de préférence en 2015, la création de Beachcomber Hospitality Investments (BHI), qui a permis la réduction par Rs 4 milliards de la dette de la compagnie et de Rs 2 milliards la dette du groupe, et la récente émission de Rs 3 milliards d’obligations qui, même si elle ne résulte pas en une réduction de la dette, a permis un rééchelonnement des remboursements et une réduction significative du montant des intérêts », souligne le CEO.

Gilbert Espitalier-Noël s’est appesanti sur le fait que « nous allons à l’avenir utiliser BHI comme véhicule pour le financement de développements importants, tels que ceux sur lesquels nous travaillons en ce moment ». Il ajoute que « BHI est un véhicule intéressant qui permettra au groupe de poursuivre son développement sans augmenter la dette de la compagnie ». Il a aussi fait état du projet de construction d’un hôtel de 250 chambres aux Salines, à Rivière-Noire, et l’accord avec Club Med pour la rénovation et la gestion de Sainte-Anne Resort aux Seychelles.

Malen Oodiah

D’entrée de jeu dans son édition de ce numéro de Beachnews, Malen Oodiah donne le ton. « Cette fin d’année 2017/début 2018 revêt un caractère spécial avec notre 65e anniversaire qui se prolonge sur le 50e anniversaire de l’indépendance de notre pays le 12 mars prochain. Beachcomber a répondu à l’appel du gouvernement lancé aux compagnies du secteur privé pour prendre des initiatives afin de célébrer comme il se doit cet événement », fait-il comprendre.

Parlant du documentaire « Lame dan Lame », il indique qu’il est axé sur « l’histoire de Beachcomber et celle du tourisme mauricien, qui sont intimement liées ». « C’est une belle histoire et une belle réussite de notre indépendance », dit-il.

« Le tourisme a contribué à relever le défi du sous-développement dont souffrait le pays. La destination mauricienne est bien présente sur la carte touristique mondiale. C’est le fruit de la vision des pères fondateurs et de ceux qui ont œuvré au fil des années à concrétiser cette vision. Le tourisme mauricien, c’est la démonstration du savoir-faire des milliers de Mauriciens qui ont su développer ce secteur, aujourd’hui un pilier de l’économie nationale. Il convient de souligner que ce développement s’est fait sans filet de protection. C’est une source de fierté pour le pays et toute la population mauricienne », poursuit l’éditorialiste de Beachnews.

En conclusion, Malen Oodiah soutiendra qu’« après 50 ans d’indépendance, le pays a de nouveaux défis à relever dans un environnement international qui a connu de profondes mutations avec la globalisation, le réchauffement climatique et la révolution numérique ». « Concrètement, en 2018, nous voulons faire du projet “Les Salines” un modèle de développement durable. L’année 2018 qui commence est une année spéciale. Sachons apprécier ce qui a été réalisé. »

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