HSC 2011: Fin de suprématie pour le QEC

Une pointe de déception dans la voix du personnel enseignant et des responsables des collèges Queen Elizabeth et Royal de Curepipe. Réagissant à chaud peu après la proclamation des résultats de Higher School Certificate (HSC) dans les médias, lundi dernier, ils ont confié qu’ils s’attendaient à plus de boursiers dans leurs établissements respectifs. Pourtant, ces deux collèges se sont taillés une part importante des 29 bourses. 8 lauréates au QEC et 6 au collège Royal de Curepipe. Mais si les collèges Lorette Rose-Hill, Quatre-Bornes (qui marque son grand retour avec deux lauréates) et Port-Louis et Ebène SSS côté filles et MGI, St Mary’s College, Adolphe de Plevitz SSS côté garçons n’avaient pas émergé et obtenu des boursiers, il est  certain que le QEC et les deux collèges royaux auraient quasiment monopolisé les bourses. La cuvée 2012, prédisent déjà certains professionnels de l’éducation secondaire, pourrait présenter plus ou moins le même schéma. Pour Soondress Sawmynaden, recteur au John Kennedy College et président de l’association des recteurs du secteur d’Etat, les collèges nationaux présenteront leurs propres crus aux examens de Cambridge. Contrairement aux précédentes années, ces collèges ne disposeront plus de places pour accueillir un certains nombre d’élèves venant des collèges régionaux. Ainsi, en poursuivant la fin de leurs études secondaires dans leurs collèges, les meilleurs éléments de ces établissements pourraient bien créer à nouveau la surprise. Toutefois, comme le rappelle Soondress Sawmynaden, il y aura toujours un petit nombre de lauréats potentiels, formés dans des collèges d’Etat, qui lorgnera une place en HSC dans des collèges confessionnels. Il est d’avis que les parents ne devraient plus exercer de pression sur leurs enfants pour les transférer dans des collèges nationaux. « Il n’y a pas de collèges laureate makers! L’encadrement scolaire et le sérieux des élèves comptent beaucoup dans leur réussite. Combien de fois n’avons-nous pas vu des élèves détenant 6 unités transférés dans des collèges nationaux chuter parce qu’ils ne peuvent s’adapter? La quantité de lauréats produits par un collège ne devrait pas être un critère pour évaluer l’établissement. Il faut le juger par la qualité des résultats. »
Le président de l’association des recteurs des collèges d’Etat pense que le ministère devrait réglementer l’exercice de transfert et appliquer cette pratique dans certains cas uniquement. Il s’explique: « Si un élève d’un collège qualifié de petit obtient 15 unités aux examens de School Certificate, tandis qu’un autre d’un collège star obtient 40, il serait logique que le premier prenne la place du second. » 

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