IGCIC : Kavita Paudwal fait vibrer le public

Le concert de la chanteuse Kavita Paudwal, hier soir au centre culturel Indira Gandhi, à Phoenix, était le point de convergence entre les différents courants artistiques. Invitée pour la semaine indienne à l’occasion des célébrations du jubilé de l’indépendance, organisées par le ministère des Arts et de la Culture et la haute commission indienne, Kavita Paudwa a offert au public un écrin de sa voix touchante et enveloppante avec des reprises de classiques du cinéma indien.

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Tous étaient unis dans le même élan mélancolique. Dans la brèche ouverte par ces deux genres, Kavita a trouvé sa voix et le public ne s’est pas fait prier pour se trémousser sur et devant la scène. Le ministre des Arts et de la Culture, Pradeep Roopun, a même exécuté quelques pas de danse au pied du podium. Evoquant les relations solides qui unissent Maurice et l’Inde, la chanteuse a déclaré qu’il n’y avait pas de grosse différence entre nos deux pays. « Je suis fière de constater que vous êtes toujours attachés à Mother India. »

Soutenant la comparaison, elle a évoqué un chapitre du Mahabharata. « Krishna avait deux mères : la première lui avait donné naissance et l’autre l’avait nourri », a-t-elle rappelé sous les applaudissements de la foule. Kavita Paudwal a bercé le public et ce voyage musical a débuté avec Lag Ja Gale de Woh Kaun Thi, entraînant le public dans une ambiance chaude.

Au quart de tour, le public chante et tape des mains sur Ajeeb Dastan Hai Yey de Deil Apna Aur Preet Parai et Bahut Pyar Karte Hai de Saajan, interprété par sa mère Anuradha Paudwal. À la demande du public, elle devait entonner Nazar Ke Samne (Aashiqui), morceau qui avait permis à sa mère de décrocher le titre de meilleure chanteuse Filmfare Awards en 1990. Elle a ravi les inconditionnels de Salman Khan avec Kachi Doriyon de Tiger Zinda Hai et Tere Must Mast Do Nai de Bodyguard.

Ce qui fait le succès de son répertoire, c’est que toutes les générations – dont des personnes âgées – se retrouvent en parfaite communion avec lui. Avec Monica O My Darling, le spectacle était sur la scène et devant la scène. C’était le délire ! Mention honorable à ses musiciens et danseurs. Seul bémol : les micros, qui crachotaient de temps en temps, mettant à mal nos pauvres tympans. Dans la seconde partie, le public s’est laissé griser par la prestation de la troupe Puran Nath Sapera du Rajasthan.

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