INSULTE SUR LA VOIE PUBLIQUE: Le voisin trouvé coupable

La magistrate Bhamini Prayag-Rajcoomar, siégeant au tribunal de Grand Port, a reconnu coupable un homme d’avoir insulté sur la voie publique sa voisine, une mère de famille de trois enfants. Ce dernier se trouvait près d’une boutique quand il a aperçu la plaignante, avec qui il avait des démêlés avec le mari, sortir de chez elle pour ensuite lui proférer des insultes. L’accusé avait plaidé non coupable de la charge portée contre lui.
Le voisin de la victime était poursuivi en cour de Grand-Port sous la charge d’insulte, en violation de la section 296 (b) du Code criminel. Il lui est reproché d’avoir insulté sa voisine alors que cette dernière sortait de son domicile et était sur la rue. La victime a indiqué que le jour des faits allégués l’accusé était debout dans la rue, éméché, et avait commencé à lui faire des reproches concernant son mari qui lui cherchait des noises. Elle avait alors répondu aux reproches de l’accusé ; ce dernier a commencé par l’insulter. La victime aurait alors quitté les lieux sous les insultes continues. Elle a ajouté qu’elle s’est sentie humiliée ce jour-là, car plusieurs personnes, ainsi que sa belle-soeur, avaient été témoins de la scène.
L’accusé a pour sa part nié les allégations portées contre lui, déclarant qu’il n’était pas en bons termes avec ses voisins, car ils empêchaient leur nourrisson de dormir la nuit avec le bruit qu’ils font. L’accusé a insinué que le jour des faits allégués il avait menacé le couple de porter plainte à la police pour tapage sonore, mais qu’il n’avait à aucun moment insulté la victime. Le père de l’accusé a abondé dans le même sens. La magistrate Prayag-Rajcoomar, a, dans l’énoncé de son jugement, indiqué que pour ce délit, une amende n’excédant pas Rs 100 000 est prescrite. Elle a dans un premier temps trouvé que les déclarations de l’accusé et de son père n’étaient pas convaincantes. Par ailleurs, elle a trouvé que le témoignage de la victime était crédible et n’avait pas été remis en cause. Elle a ainsi reconnu l’accusé coupable d’insultes sur la voie publique.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -