INTERVIEW : Le remake MMM-MSM est plus que jamais « on », a déclaré SAJ

« Le MMM et Paul Bérenger ont intérêt à aller avec le MSM aux élections. Avec nous Bérenger est sûr de redevenir Premier ministre, Ramgoolam n’acceptera jamais de partager le pouvoir »
Notre invité est sir Anerood Jugnauth, ancien président de la République et leader de l’alliance MSM-MMM III, aussi appelée le « remake. » Cette interview, la première accordée à la presse écrite par SAJ depuis sa démission du Réduit, a eu lieu vendredi matin à son domicile.
C’est la première interview que vous accordez à Week-End après dix ans. Il y a donc des questions qui ne vous ont pas été posées depuis. Commençons par l’une d’entre elles : qu’est-ce qui vous a poussé à continuer à la présidence et accepter un deuxième mandat après ce que le PTR de Navin Ramgoolam vous avait fait subir lors de la prestation de serment du nouveau gouvernement en juillet 2005 ?
Je suis resté pour montrer à ceux qui m’avait dit lev paké allé que je n’avais aucune intention de bouger, d’autant plus que la Constitution me donnait raison. Quand Ramgoolam m’a demandé de faire un deuxième mandat, j’ai accepté parce que cela prouvait que « crache en l’air tombe lor néné. » Quand on m’a demandé de lev paké resté j’ai savouré cette victoire.
Somduth Dulthummun a déclaré que c’est lui qui vous a fait obtenir votre deuxième mandat à la présidence…
Ah bon ?! Je ne sais s’il a été dire ça à l’oreille de Ramgoolam. En tout cas, ce n’est pas dans mes habitudes de demander à qui que ce soit d’intervenir en ma faveur.
Vous êtes resté à la présidence et avec accepté l’alliance PTR-MSM de 2010…
Je n’avais pas à accepter ou à refuser cette alliance. Elle a été conclue par les dirigeants des deux partis, pas par moi. Dans la mesure où le MMM avait rejeté le MSM, j’ai pensé que cette nouvelle alliance avec le PTR était une bonne chose pour le MSM.
Certains ont dit que c’est vous qui avez été le véritable architecte de cette alliance PTR-MSM…
Ce n’est pas vrai. J’ai été informé des négociations, je n’ai pas fait cette alliance, mais je n’étais pas contre.
Vous avez cru qu’elle allait durer ?
À l’époque oui. Je croyais que Navin Ramgoolam était de bonne foi et qu’il était sincère. Mais je suis par la suite arrivé à la conclusion qu’il s’était servi de cette alliance pour rester au pouvoir et qu’il avait un hidden agenda contre le MSM depuis le départ. MedPoint est le bébé de Navin Ramgoolam. Et Pravind et Maya Hanoomanjee lui avaient demandé de ne pas aller de l’avant avec ce projet en raison des relations familiales qui allaient donner lieu à des critiques. Navin Ramgoolam a refusé et il est allé de l’avant avec son projet. Il faut aussi se rappeler que les négociations dans le dossier MedPoint ont commencé bien avant les élections générales de 2010, que le tender a été lancé avant. Quand l’opposition MMM a commencé à poser des questions parlementaires, le PTR a voulu laisser croire que l’affaire MedPoint était une demande du MSM. Différents ministres et députés PTR ont fait des déclarations en ce sens pour dire que c’était une affaire MSM qui les embarrassait. Et Navin Ramgoolam n’a pas réagi, ce qui me pousse à dire qu’ils ont parlé avec son accord pour se débarrasser du MSM, selon son hidden agenda.
Quel était ce hidden agenda, selon vous ?
Finir le MSM, qui était un obstacle pour son avenir politique. Peut-être aussi pour finir le parti qui avait battu son père en 1982. Les choses se répètent : j’avais été ministre de son père et j’avais démissionné parce que je considérais qu’il menait le pays à la banqueroute et je l’ai combattu. Aujourd’hui, Navin est en train de faire la même chose : mener Maurice vers la faillite et je ne peux pas, je ne veux pas être complice de cette situation. C’est pour cette raison que j’ai démissionné de la présidence.
Nous allons revenir sur cette démission. Navin Ramgoolam n’a-t-il jamais abordé avec vous le dossier MedPoint quand vous étiez au Réduit ?
Il m’a informé de ce qui se passait dans les grandes lignes. Nous en avons parlé mais je ne lui ai jamais conseillé d’aller de l’avant avec ce projet.
On a dit que vous, puis votre épouse, avez téléphoné aux fonctionnaires pour faire accélérer les choses dans le dossier MedPoint…
Oui je sais qu’on a parlé de ce coup de téléphone et que les termes parrain et marraine ont été utilisés. C’est complètement faux.
Si Pravind Jugnauth et le MSM n’avaient pas démissionné du gouvernement, seriez-vous resté à la présidence ?
J’aurais quitté la présidence même si le MSM était resté au gouvernement. À plusieurs reprises, Pravind était venu se plaindre avec moi sur des choses et des manières de faire inacceptables au sein du gouvernement. Les scandales étaient en train de s’accumuler et je savais que tôt ou tard j’allais démissionner pour ne pas être complice de cette situation.
N’avez-vous pas démissionné pour essayer de sauver votre fils de l’affaire MedPoint, comme les ténors travaillistes n’ont cessé de le répéter ?
Je n’ai pas besoin de sauver Pravind. Avec mon expérience d’avocat, je vous affirme qu’il n’y a pas de case contre lui. La seule charge inscrite contre Pravind réside dans le fait qu’en tant que ministre des Finances il a donné des instructions pour payer la somme que le gouvernement avait acceptée pour acheter MedPoint. Il n’y a pas de case contre Pravind.
Mais alors à quoi rime l’enquête non terminée de l’ICAC ?
Pour moi, l’ICAC est, comme la MBC, un instrument au service du Premier ministre. Face à cette situation qui est en train de se dégrader, je ne pouvais que démissionner du Réduit.
Mais cette démission n’a pas eu beaucoup d’effet puisque, depuis, rien n’a vraiment changé dans le pays…
Je ne suis pas d’accord avec vous : certaines choses ont changé. Ramgoolam a prorogé le Parlement, apporté des changements dans la police et certains ministères suite à mes critiques. Des dossiers qui n’étaient pas ouverts le sont aujourd’hui et on a recommencé à donner des promotions dans le service civil, ce qui fait avancer le travail. Ces changements découlent de ma démission et du momentum qu’elle a créé.
Vous êtes donc plus écouté quand vous êtes dans l’opposition que quand vous étiez président ?
Certainement ! Navin Ramgoolam n’a aucune obligation d’écouter le président, qui n’a aucun pouvoir, de suivre ses conseils. Dehors, je mène campagne, je me fais entendre par l’opinion publique et je peux vous dire qu’une majorité de Mauriciens est contre ce gouvernement. Je suis arrivé à la conclusion, et je suis sûr que l’avenir me donnera raison, que plus ce gouvernement va rester longtemps au pouvoir, plus le pays va couler, plus il va devenir impopulaire. Nous allons nous retrouver dans une même situation qu’en 1982.
Était-il facile, après ce que Paul Bérenger a pu dire sur vous et ce que vous avez pu dire sur son compte, de vous réconcilier ?
Ce que nous avons pu dire sur et contre nous est chose du passé. N’oubliez pas qu’en dépit de la cassure de 1983 nous avons pu aller ensemble aux élections de 1991 et après une autre cassure, nous nous sommes retrouvés en 2000 et Paul est devenu Premier ministre. Laissez-moi vous dire que lors de la campagne de 2000 des gens de mon camp disaient que Bérenger serait expulsé du gouvernement et ne serait jamais Premier ministre. Moi, j’avais donné ma parole et je l’ai honorée. Nous allons refaire, une fois encore, ce qui s’est passé en 2003. Je vais vous dire une chose fondamentale : quand il s’agit de l’intérêt du pays, le MSM et le MMM savent mettre de côté leurs divergences pour travailler ensemble. Nous l’avons fait deux fois, nous allons le faire une fois encore, j’en suis convaincu.
Vous vous êtes réconcilié plus facilement avec Paul Bérenger qu’avec votre frère, Ashock…
J’ai fait des efforts pour régler cette dispute. Pravind a fait un appel publiquement pour la réconciliation. C’est Ashock qui a la tête dure…
Comme vous…
(Rires) C’est possible. Il s’est prononcé contre l’alliance MSM-MMM et il est aujourd’hui avec les Travaillistes et bien proche de Navin Ramgoolam. C’est son choix.
La première réunification de la grande famille militante de 1991 a été faire par des militants de Port-Louis ; celle de 2000 par Harish Boodhoo à MedPoint…
L’alliance MSM-MMM de 2000 n’a été faite ni par Harish Boodhoo et encore moins à MedPoint. Les négociations MSM-MMM avaient déjà commencé mais Bérenger insistait sur le partage du poste de Premier ministre entre nous deux et je craignais que l’électorat du MSM ne vote pas cette proposition. J’ai dit non, un peu brutalement sans doute, et des gens de mon parti — dont alors Anil Baichoo et Rama Sithanen — étaient partis sur ce refus. Ces deux-là devaient aller rejoindre le camp travailliste, mais Boodhoo leur a demandé de ne pas se presser, de ne prendre aucune décision et qu’il allait me parler. Après le départ de Baichoo, Sithanen et Anil Gayan qui les a accompagnés, nous avons eu une conversation ma femme et moi. C’est ma femme qui m’a convaincu de faire l’alliance MSM-MMM en me disant que même si mon électorat ne me suivait pas, cela valait la peine d’essayer de sauver le pays. C’est donc ma femme qui a fait concrétiser l’alliance MSM-MMM et personne d’autre. Je suis allé l’annoncer plus tard à Harish Boodhoo à MedPoint où je devais me rendre. Il n’y a jamais eu de réunion d’alliance MSM-MMM à MedPoint, où d’ailleurs Paul Bérenger n’est jamais allé.
Qui était derrière la troisième alliance MSM-MMM, dit le « remake » ?
J’étais dégoûté par l’évolution de la situation dans le pays et j’avais publiquement déclaré que j’étais prêt à démissionner dans l’intérêt du pays. Suite à cette déclaration, Paul Bérenger a pris rendez-vous pour discuter et c’est lui qui a parlé de remake en premier. Il voulait que je prenne le leadership du MSM et qu’avec le MMM nous allions ensemble aux élections comme en 2000…
Vous n’avez pas hésité ?
Pas une minute, pas une seconde. J’étais d’accord pour démissionner de la présidence, pour aider à sauver le pays, mais je ne voulais pas prendre le leadership du MSM qui était occupé par Pravind. J’ai accepté d’être le leader de l’alliance MSM-MMM et Paul a accepté tout de suite.
Quand le MSM-MMM a annoncé le remake, cette nouvelle alliance a annoncé que des membres du gouvernement, donc des transfuges, allaient venir rejoindre ses rangs. On les attend toujours, ces transfuges…
Ce n’est pas moi qui ai fait cette déclaration. Mais je sais qu’il y avait des gens de l’autre côté qui étaient prêts à changer de camp. Quand Ramgoolam l’a appris, il a pris les dispositions que l’on sait : il a prorogé le Parlement pour gagner du temps, fait venir dans son camp qui vous savez, donné leur « boutte » aux frustrés de son camp et tout est rentré dans l’ordre. Pour le moment. Pour moi, la bataille politique que nous menons est comme un match de boxe de plusieurs rounds et je ne serai pas étonné qu’un knock-out survienne avant la fin du match.
Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
Plus le pays va plonger, plus les Mauriciens vont être contre le gouvernement, et plus les députés travaillistes-PMSD vont avoir des problèmes sur le terrain. Je crois que l’alliance MSM-MMM n’a qu’à attendre.
Donc, pour vous, le remake MSM-MMM n’a pas avorté, comme le prétendent vos adversaires ?
Le remake MSM-MMM est plus que jamais « on ». Nous n’avons aucun problème malgré les rumeurs que nos adversaires répandent.
Vous croyez que l’électorat du MSM l’a suivi quand il a quitté le gouvernement ou qu’il est resté au pouvoir, avec les Travaillistes ?
L’électorat du MSM a suivi le parti. Je vais dans les réunions, je rencontre des gens, on vient me voir et quand je suis descendu sur le terrain, à Rivière-du-Rempart j’ai eu un response extraordinaire. D’ailleurs, le lendemain même une douzaine de personnes, qui travaillent dans les environs dans les centres sociaux et le corps para étatiques, et qui étaient venus au meeting, ont été immédiatement transférées à l’autre bout du pays.
Le gouvernement a peur de vous ou du remake MSM-MMM ?
Il a peur des deux. Il est au pouvoir, il a l’appareil de l’État entre les mains, il contrôle la MBC mais il sait que, tôt au tard, il aura à faire face à des élections. Les Mauriciens sont obligés de « manger leur coup » et de se taire, mais quand le moment viendra, ils sauront prendre leur revanche. Je l’ai déjà dit, SSR avait beaucoup fait pour le pays, qu’il a dans ses derniers temps mené vers la ruine. En 1982, les Mauriciens n’ont pas eu pitié pour le père, qui avait tant fait pour eux. Pourquoi en auraient-ils pour le fils qui n’a rien foutu ? Surtout avec la vie qu’il mène ! Navin a plus peur de moi que de Bérenger. Tant que Bérenger est son challenger il n’a aucune crainte de se faire réélire…
C’est pour cette raison qu’il vous a « enfermé » au Réduit ?
On peut dire ça comme ça. Il valait mieux pour Navin Ramgoolam me garder au Réduit et laisser Bérenger être son challenger.
Vous pensez que ce calcul communal — blanc v/s hindou — aura encore force de loi électorale en 2015 ?
Nous savons tous que le communalisme est une réalité mauricienne. Je suis incapable de vous dire combien de temps il va durer. C’est pour cette raison que le remake MSM-MMM et mon retour sur le terrain fait peur. Ce qui les pousse à faire n’importe quoi. Par exemple à insinuer que Pravind aurait été mettre le feu chez Harish Boodhoo et que je serais derrière le crime de Bassin-Blanc ! Mais ces fausses affaires, montées pour tenter de décrédibiliser le MSM, ne feront pas long feu. Même si on va en cour, ces affaires seront dismissed et la vérité va finir par éclater, comme dans l’affaire MedPoint.
En attendant, il semblerait que Maya Hanoomanjee a pris ses distances du MSM…
À cause d’une erreur de notre part. Lors de la première réunion MSM-MMM, j’avais dit qu’on n’allait pas discuter des candidats aux prochaines élections. Malheureusement, des informations sur les éventuels candidats ont circulé et cela nous a fait beaucoup de tort. On ne parle plus de ça et c’est tant mieux. Valeur du jour, je ne vois pas pour quelle raison Maya Hanoomanjee ne serait pas candidate aux prochaines élections.
Au meeting du 1er-Mai, vous avez consacré une longue partie de votre discours à l’affaire de Roches-Noires. Selon vos renseignements, que s’est-il passé là-bas ?
C’est une drôle d’affaire. Selon mes informations, un officier de police, reprenant les propos d’un de ses collègues, a fait un rapport selon lequel un certain G. aurait déclaré avoir perdu Rs 20 000 dans le campement appartenant au Premier ministre. Or, le lendemain du vol, on parlait d’agression, du vol de Rs 20 000, mais aussi de bouteilles d’alcool et d’une montre Rolex. On sait que G., un homme qui n’avait rien et qui est aujourd’hui millionnaire, a comme partenaire une femme d’affaires qui est très proche de Navin Ramgoolam. Ce G. n’a jamais parlé de vol de montre Rolex et puis Navin Ramgoolam est allé, dans une conférence de presse, montrer sa montre à son poignet. Plus tard, il viendra dire qu’il possède deux-trois Rolex. Mo napa ti koné ki montre kapav faire piti dans Maurice, moi ! Mais il y a eu aussi dans cette affaire un homme accusé de vol de montre qui s’est soi-disant pendu pendant qu’il était en détention. Les détails de cette affaire me poussent à dire que cet homme a été éliminé pour qu’il ne parle pas.
Vous n’avez pas peur que la police vienne vous accuser de diffuser des false news, comme elle le fait souvent…
Je ne diffuse pas des false news, je tire des conclusions d’une série de faits. Je donne une opinion que je suis prêt à maintenir n’importe où.
Paul Bérenger a déclaré qu’il allait donner des conseils à Navin Ramgoolam sur ce que le PM devrait dire prochainement à Washington sur le dossier Chagos. Ces koz-kozé entre eux ne vous font-ils pas peur ?
Non. Nous avons discuté de la question et Paul veut que nous fassions un front commun sur le dossier Chagos qui est un concern national. Je suis entièrement d’accord avec lui sur ce point. J’en profite pour souligner que Ramgoolam bluffe sur sa rencontre avec le Premier ministre anglais. En réalité, il n’y a jamais eu de discussion sur les Chagos et les Anglais n’ont jamais accepté de réunion tripartite entre Londres, Washington et Port-Louis sur la question de Diego. Il est allé à Londres pour signer un traité sur les pirates, pas sur Diego, et en profiter pour s’amuser au jubilée de la Reine. C’est tout.
Des Travaillistes caressent l’espoir de pouvoir, d’ici aux prochaines élections, refaire une alliance PTR-MMM, comme en 1995…
Laissons les dire, laissons les garder l’espoir. Je ne vois pas avec tous ces scandales, toutes ces affaires et la manière dont Bérenger les dénonce, comment il paraît aller contracter une alliance avec le PTR.
Vous avez confiance à 100% en Paul Bérenger ?
Voyons cette question sur le plan des intérêts des individus et des partis. Le MMM et Paul Bérenger ont intérêt à aller avec le MSM aux élections. Avec nous, Bérenger est sûr de redevenir Premier ministre, Ramgoolam n’acceptera jamais de partager le pouvoir. Là où nous sommes arrivés, je fais confiance à Bérenger à 100%.
Vous savez qu’il y a des partisans du MMM — et sans doute du MSM — qui ne sont pas d’accord avec le remake ?
Je sais qu’il y a quelques-uns. Mais ce n’est pas une nouveauté, cela a toujours été le cas lors des précédentes alliances. Au départ, ces alliances MSM-MMM n’ont jamais remporté l’unanimité.
Vous n’êtes pas sans savoir que des Travaillistes espèrent pouvoir refaire l’alliance PTR/MSM et vous retourner au Réduit…
Ayo, non, mo fini dire bye-bye Réduit. Je ne peux envisager une réconciliation avec Navin Ramgoolam qui est en train de détruire notre pays. Si c’était possible de travailler avec lui, l’alliance PTR-MSM, qui a remporté les élections en 2010, existerait encore. On ne peut pas travailler avec Navin Ramgoolam.
Vous pensez que les élections auront lieu en 2015 ou avant ?
Je constate que depuis quelque temps Navin Ramgoolam multiplie les activités. C’est aussi le cas de ses ministres et députés et je ne serais pas surpris que les élections générales aient lieu avant les municipales. Malgré tout ce qu’on peut dire, et en ce qui me concerne, le remake est on et quand les élections arriveront il est très possible que l’alliance que je dirige obtienne la majorité absolue. N’oubliez pas le proverbe qui dit jamais deux sans trois.
Dernière question qui n’a rien à voir avec ce qui précède. Qui va remporter l’Euro 2012 ?
Ayo mama. Il est plus facile de prédire la victoire MSM-MMM aux prochaines élections que de désigner le vainqueur de l’Euro 2012. Je pensais que la France allait faire une meilleure performance, ce n’est pas le cas. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec l’Angleterre. La Russie a flanché et il n’y a que l’Allemagne qui tienne bon pour le moment. Non, je suis incapable de faire un pronostic.

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