Je crois en l’État social!

La Federation of Progressive Unions (FPU) défend un principe, le respect des droits des travailleurs ; ce principe est celui qui porte chaque syndicat par essence. Cependant, la FPU ne limite pas son champ d’action à ce principe. Elle l’étend au respect des droits sociaux des travailleurs, aux attentes des travailleurs en termes de droit social et aux droits dont peuvent se prévaloir les travailleurs en termes d’accès à la culture. Ces principes défendus par la FPU constituent l’héritage légué par le père fondateur de cette fédération des syndicats avant-gardistes, dont la Mauritius Transport and Port Employees Union (MTPEU) ou encore la Employees Union of the Central Electricity Board & Other Power Producers. À sa création il y a 37 ans, le coeur du combat était l’amélioration des salaires et des conditions de travail pour tous les Mauriciens. C’est un objectif partiellement atteint d’une part en raison du manque de solidarité entre les syndicats et d’autre part en raison de l’égoïsme naturel de certains travailleurs.
Les raisons qui font obstacle à la réalisation complète des objectifs de la FPU sont les mêmes qui entrent en contradiction avec les valeurs traditionnelles de la gauche à savoir, l’égalitarisme, la fraternité, la solidarité, le progrès et l’insoumission. Par opposition, les valeurs suivantes sont généralement considérées comme étant de droite : autorité, identité nationale, ordre social, sécurité, conservatisme, tradition.
Pour le sociologue Raymond Aron, la gauche est animée par trois idées différentes qui s’expriment plus ou moins fortement et peuvent entrer en contradiction :

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