(JIOI) Billetterie : la grogne s’installe chez les voisins

La déconvenue des voisins réunionnais est immense. Non seulement les délégations étrangères n’auront pas accès aux différents sites de compétition sans les précieux billets, voilà que les membres de la Ligue réunionnaise de basket-ball ont eu une très mauvaise surprise.

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131 euros, soit approximativement Rs 5 500. C’est la somme qui a été débitée des comptes des membres de la Ligue réunionnaise de basket-ball pour cinquante billets d’accès aux sites de compétition. Mais dans un premier temps, sur les 50 billets, seulement cinq sont parvenus à leur destinataire. « C’est inadmissible ! » lance un membre influent de la LRBB. En fait, il ne décolère pas. « Nous avons payé pour 50 billets, ils ont bien débité les comptes et nous n’en avons reçu que cinq ! » s’exclame-t-il.

Après avoir tenté à plusieurs reprises de joindre un responsable du Rezo Otayo, ils sont finalement contactés par un préposé, qui leur donne accès aux précieux sésames. « Il y a définitivement quelque chose qui ne fonctionne pas », lance notre interlocuteur. D’autant que, selon lui, les demandes du Cros sont restées lettres mortes. « Personne n’a pu nous fournir une explication plausible. »

De notre côté, nous avons tenté d’avoir la version des organisateurs et du Rézo Otayo. Les premiers éléments laissent perplexes. Interrogé, un cadre du Comité d’organisation des Jeux des îles, sous le couvert d’anonymat, a tout de suite dédouané l’instance organisatrice. « Le problème de billetterie concerne le Rezo Otayo », dit-il. Est-ce qu’ils sont dépassés ?

« Il semble que oui », avance encore ce cadre. Pourtant, le Rezo Otayo avait présenté toutes les garanties nécessaires au bon déroulement du partenariat. « Sans doute ont-ils mal jugé de l’engouement autour des Jeux. Mais ils sont vraiment dépassés. »

Il y a aussi la présence des athlètes venant de différentes disciplines dans d’autres sites de compétition. Il nous revient que, par exemple, un footballeur ne pourra accéder qu’aux compétitions de football. Pour toute autre discipline, il devra faire la demande auprès d’un responsable de sa délégation. Là encore, les ligues réunionnaises ne sont pas franchement contentes. « Le Cros a demandé les quotas, dont on ne connaît pas encore le nombre exact », souligne notre interlocuteur.

Du côté du Coji, on assure que c’est la procédure. « C’est le protocole établi. L’accréditation n’ouvrira que les portes de la discipline concernée. Pour les autres sites, il faudra que l’athlète se procure des billets auprès de son chef de délégation ou de mission. » Il faut aussi savoir que nous avons tenté d’entrer en contact avec un responsable du Rezo Otayo. Mais nos sollicitations sont restées vaines.

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