Journée du 6 mai annulée

21 millimètres de pluie en quelques heures alors la piste s’était déjà détériorée durant les jours précédents, un pénétromètre indiquant 3,5 unités samedi à 7h30, des accumulations d’eau dans plusieurs endroits, une petite piste gorgée d’eau, un gazon (grande piste) impraticable de surcroît dangereux pour les chevaux et jockeys en action. Dans ces conditions, le Champ de Mars a été décrété « zone interdite », ce qui a provoqué  l’annulation de la 7e journée de courses. Toutefois, deux épreuves, dont le Mauritius Derby Trial (première manche des 4-ans), figurent à nouveau dans le programme de ce samedi. Entre-temps, les choses retournent graduellement à la normale. La bande à Shyam Peenith, Track Officer au MTC, met les bouchées doubles afin de présenter — si le temps le permet évidemment — une piste à 2,8 unités aux chevaux engagés samedi.
« La grande piste à 3,5 unités était impraticable », nous rappelle Shyam Peenith, interrogé mardi matin alors qu’il supervisait le travail de ses troupes. Cet employé du MTC, promu à la tête de la Track Team voici trois ans — il compte 37 ans de carrière après avoir démarré comme laboureur sous la coupole de Rajman — reste confiant de pouvoir présenter une piste de bonne qualité samedi. « Le pénétromètre indiquait déjà 2,9 unités lundi à 11h. On veut préserver au maximum l’état de la piste de compétition du Champ de Mars. Il n’y a pas eu, par exemple, de barrier trials ce matin (mardi) », ajoute encore le Track Officer, qui souligne par ailleurs qu’il a connu pire piste dans le passé. « En mars 2013, avec les inondations meurtrières dans la capitale, je crois qu’on a connu la plus mauvaise piste de notre hippodrome. La journée a été raccourcie de force. »
Comment se fait l’entretien de la grande piste ? « J’ai une équipe de 24 personnes, dont deux femmes, affectée pour cette partie spécifique. La journée de courses terminée, on procède habituellement au replantage d’herbes (lundi matin) dans les parties abîmées par les passages répétés des chevaux. On arrose aussi la piste quand elle est trop sèche », souligne Shyam Peenith.
On a aussi beaucoup parlé ces derniers temps du caoutchouc sous le gazon de la grande piste. À quoi le Track Officer précise : « On ne renouvelle plus le caoutchouc placé sous la surface gazonnée depuis deux ans maintenant. En revanche, il existe plusieurs drains qui aident à évacuer l’eau de la piste. Le tout dernier drain ajouté relève de trois ou quatre ans, entre les poteaux des 2400m et 1500m. Dans la ligne droite, il y a un grand nombre de drains (25 à 30) pour l’évacuation d’eau. »
À noter que la dernière fois que le mauvais temps avait joué les trouble-fêtes remonte au 28e acte 2016. Une journée qui avait été stoppée après la victoire de Strum dans la troisième course. Le pénétromètre affichait une piste molle à 2,9 unités ce jour-là.

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