JOURNÉE MONDIALE DE L’ASTHME : 2 756 cas traités dans les hôpitaux et 677 dans les cliniques privées

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété le 7 mai journée mondiale de l’asthme. Cette année, le thème est « Quelles nouveautés dans l’asthme ». C’est l’occasion de faire le point sur cette maladie « sous-diagnostiquée et sous–traitée », selon l’OMS, qui touche 235 millions de personnes dans le monde et dont 80 % des décès surviennent dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. À Maurice, 2 756 « general hospital discharges » (incluant les décès) étaient dus à l’asthme dans les services de Santé publique en 2011 et 677 cas ont été traités dans les cliniques privées.
Selon des chiffres diffusés par la Société de Pneumologie de l’Océan Indien (SPOI), 67 % des asthmatiques souffrent d’allergie depuis l’âge de 5 ans. Selon la SPOI, les maladies respiratoires, dont l’asthme, sont en recrudescence dans la région en raison notamment des changements climatiques, de la pollution (oxyde de carbone) et du tabagisme. En outre, l’asthme est la maladie chronique la plus courante chez l’enfant. 11 % des enfants mauriciens sont asthmatiques.
Les symptômes récurrents de l’asthme sont des difficultés respiratoires caractérisée par une respiration sifflante. La gravité et la fréquence des crises varient d’une personne à l’autre. Les symptômes peuvent se manifester plusieurs fois par jour ou par semaine et s’aggravent chez certaines personnes lors d’efforts physiques et pendant la nuit. Les symptômes chroniques provoquent des insomnies, une fatigue pendant la journée, une diminution des activités et l’absentéisme à l’école et au travail. Les facteurs déclenchant de la maladie sont l’inhalation de substances inhalées, entraînant des allergies. La prise de médicaments ne suffit pas, il faut également éviter tout ce qui est susceptible d’irriter les bronches. Selon des experts de la SPOI, le taux de décès associé à l’asthme a augmenté de 20 %. Une prise en charge médicale appropriée permet néanmoins à l’asthmatique d’avoir la même qualité de vie que celle d’un non asthmatique.

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