KOOOL KREOL KONEKTION : Le séga fait danser le festival Rio Loco

Devant plus de 20 000 spectateurs, Koool Kreol Konektion (KKK) a brandi très haut les couleurs du séga mauricien lors du Festival Rio Loco qui s’est déroulé du 15 au 18 juin à Toulouse. Lors de cette édition consacrée aux rythmes de l’océan Indien, ce groupe réunissant des légendes du séga local spécialement créé par Percy Yip Tong pour l’événement a été acclamé par la foule et reçu les éloges de la presse française.
Koool Kreol Konektion, composé de Roland Fatime, Catherine Velienne, Menwar et Marie-Josée Clency, accompagné des musiciens de Mauravann, a selon la chaîne télévisée France O “particulièrement séduit le public.” Selon cette télé, il y avait là “ce qui se fait de mieux en matière de séga mauricien”. Parlant de la performance des artistes, Percy Yip Tong soutient que “les médias, les professionnels du milieu aussi bien que le public ont été conquis. Pour sa première rencontre avec le public, Koool Kreol Konektion a marqué les esprits et fait danser 20 000 personnes.”
Folklore reconnu.
“Notre folklore s’est vu reconnaître au niveau mondial”, explique Roland Fatime, qui à 70 ans, “foule la première fois une scène de cette envergure”. Se produisant le dernier jour du festival, le chanteur a fait danser Toulouse sur Rosana, Valer nou folklor ou encore Soul sok sega.Mention spéciale à la doyenne de 73 ans et nouvelle venue dans la formation Marie-Josée Clency. “Vivant en France, ce n’est que deux jours avant le festival qu’elle a répété avec les nouveaux musiciens. Mais elle a offert une performance extraordinaire”, dit le producteur. Tout comme c’est le cas pour les autres membres de la formation. Le seul regret, c’est que pour des raisons de santé, Georgie Joe, âgé de 80 ans, n’a pu participer au festival.
Pari réussi.
Selon France O, cela a été un “pari réussi avec l’espoir de pérenniser l’aventure” pour Koool Kreol Konektion. Percy Yip Tong parle d’un “potentiel international” qui s’est concrétisé avec les bonnes vibrations qui se sont dégagées du public lors de ce festival réunissant les îles de l’océan Indien, où chacun a partagé sa culture. Une aubaine selon ce dernier pour“mettre le séga sur la carte des musiques du monde, qui par rapport aux styles des autres îles, est encore inconnu”.

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